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L'ubérisation et l'économie.

Par   •  28 Juin 2018  •  1 502 Mots (7 Pages)  •  597 Vues

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Une application de 1500 chauffeurs UBER, sont en train de créer leur propre application, pour concurrencer UBER lui-même. UBER s’est fait ubériser !!!!

Cet exemple montre toutes les problématiques que posent l’ubérisation en matière de protection sociale (aucune), en matière du prestataire, en matière de réglementation.

Le succès de ces entreprises se fonde essentiellement sur l’essor du numérique, de la généralisation des smart phone et du haut débit, qui leur a permis de se développer en créant des plateformes web et des applications mobiles. Ceci permet à des clients de trouver à tout moment des personnes qui proposent des ressources : une voiture avec chauffeur, ou un appartement pour une nuit par exemple. Pour chaque transaction, l’entreprise se rémunère en prélevant une commission.

En 2014, cette nouvelle économie représente 15 milliards de dollards, et selon de récentes estimations du cabinet PwC, d’ici 10 ans pourrait atteindre 335 milliards de dollards.

L’arrivée de ces nouveaux acteurs suscite de nombreux débats :

Pour les défenseurs de ce nouveau modèle économique, l’ubérisation pousse les acteurs historiques des différentes professions à innover et donc à améliorer leur offre, en baissant leur prix ou en proposant de nouveaux services. Ces innovations bénéficieront aux consommateurs qui auront accès à des services de meilleure qualité ou à des prix plus bas.

A San Francisco, où Uber est très présent depuis de nombreuses années, la première année, le prix des plaques, a diminuée, puis est remontée. Les gens qui n’avait pas l’habitude de prendre le taxi, ont découvert ce service, et la différence entre un taxi et un Uber, soit entre un professionnel avec les avantages d’un taxi et les voix de taxi et un moins professionnel, ….

Pour ses détracteurs, l’uberisation implique une concurrence faussée. En effet, les acteurs historiques ne sont pas soumis aux mêmes règles que les nouvelles entreprises, ce qui met en péril leur existence en danger.

Les hôtels par exemple, appliquent la TVA sur le prix des chambres, et sont soumis à certaines normes d’hygiène et d’accessibilité, ce qui n’est pas le cas des logements proposés sur les plateformes telles que Airbnb. Depuis quelques mois, la règlementation pour les acteurs des plateformes de disruption

Par ailleurs, les personnes qui proposent leurs services via ces nouvelles entreprises, ne sont pas salariés de celles-ci, et n’ont pas de revenus assurés. Dans certains cas, elles n’ont même aucun statut. Elle ne bénéficie pas de protection sociale, elles ne cotisent pas pour les caisses de retraite par exemple, et exercent hors du droit du travail. Elles peuvent dépasser le temps de travail légal par exemple. Les entreprises issues de l’ubérisation créent donc des richesses mais sont aussi destructrices.

5 problèmes se posent :

- La réglementation des star-up : mais jusqu’où doivent-elles être réglementées ? trop de réglementation ne les feront-elles pas fuir à l’étranger pour tout de même envahir la France ?

- Le financement du système social : le plus gros enjeu, tous ces indépendants, qui travaillent pour ces plateformes, qui sont en général, autoentrepreneur, ou indépendant, sont beaucoup moins bien couvert que s’ils étaient salariés, pour au moins deux point : l’assurance chômage, et la mutuelle, qui sont totalement absent, et la retraite, qui est très mal couverte.

- Le fonctionnement fiscal : un enjeu terrible pour les finances publiques : rien n’est prêt. Même si on demande au loueur de déclarer ses locations, quasiment aucun contrôle n’est effectué, en particulier en CtoC. En BtoC, ça commence a être un peu plus suivi, puisque des déclarations commence à être demander aux plateformes pour faire des rapprochements avec celles des autoentrepreneurs.

- La réforme du code du travail : La génération Y et Z ne pensent pas travaillent salarié… et rien n’a été prévu pour….

Quelles réactions dans les modèles économiques de demain ?

- La qualité : Grâce à l’ubérisation, il y a des scoring partout, y compris sur les clients… ce qui fait tendre vers la qualité…

- Se différencier : si Uber a réussi avec les grande masse grâce à sa performance dans le numérique, l’acteur traditionnel, doit se différencier sur sa performance avec l’humain. Sur tous ces modèles, une chose est absente, c’est l’humain…

- Il faudrait les acteurs traditionnels, soient capables de se réunir sur des plateformes pour concurrencer les nouveaux. C’est ce qu’on fait les avocats de Paris, ils sont 40 000, ils ont créés une plateforme, qui référencent tous les avocats de Paris, avec une foire aux questions, des services en ligne,…. Le Booking de l’avocat.

Il ne faut pas confondre l’ubérisation et l’économie de partage qui est également une économie de plateforme (Blablacar par exemple).

Mais malgré tout, aujourd’hui on ne sait pas encore comment évoluera l’ubérisation.

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