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Larketng

Par   •  19 Décembre 2017  •  5 874 Mots (24 Pages)  •  439 Vues

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Faut-il pour autant fermer les frontières ? La mondialisation contribue beaucoup à l'amélioration du niveau de vie aussi bien en Europe qu'ailleurs. En réalité, ce qu'il faudrait faire, il faut surtout privilégier la préférence des consommateurs et plutôt que de vouloir arrêter la mondialisation, il serait plus judicieux d'aider le marché du travail à s'adapter, il faut encourager la mobilité du travail qui permettra de réduire l'offre de travail, ici, dans le textile et l'augmenter dans les logiciels. Le problème, c'est qu'il existe des obstacles qui empêchent cette transition, le premier obstacle est la formation, il est difficile de demander à qqun de se transformer en ingénieur du jour au lendemain, donc pour surmonter cet obstacle, il faut une aide, une formation, elle peut prendre la forme d'allocations sociale, pour maintenir leur niveau de vie, mais autrement dit, les gagnants de la mondialisation devraient partager le gâteau en payant + d'impôts qui permettent de verser des allocations aux perdants, la mondialisation ne profite qu'à une seule partie. Le deuxième obstacle est la localisation des lieux de production.

2.4 Inégalité croissante des salaires

Nous avons vu que l'une des explications de l'accroissement des inégalités salariales, c'est le progrès technologique, en particulier au détriment des moins qualifiés et au profit des + diplômés, ils constituent le déterminant de la hausse de productivité et du niveau de vie. L'histoire montre que le progrès technique a été souvent décrié comme un détriment des emplois, d'après certains économistes, les dernières avancées technologiques qu'on a connu sont biaisées en faveur du travailleur qualifié et au détriment des – qualifiés.

Dans l'automobile, dans les 20s, l'arrivée des nouvelles techniques de production a permis à plusieurs générations de travailleurs de bénéficier d'emplois très bien rémunérés, le progrès technique a été une très bonne chose, cependant plus récemment, la plupart des tâches que réalisaient les ouvriers sont réalisées par des automates, si bien que les tâches les + simples sont réalisées par des machines qui doivent être contrôlés par des travailleurs qualifiés. Par ailleurs, les voitures que nous utilisons ajd comportent de + en + d'options qui stimulent la demande d'ouvrier hautement qualifiés, si bien que les compétences requises pour occuper un poids dans l'automobile sont de + en + élevées, là aussi le progrès technique chasse les travailleurs – qualifiés.

Comment réduire ces inégalités salariales provoqués par les changements du progrès technique ? La première solution réside dans la mobilité du facteur travail, la deuxième solution est une aide à la transition.

3. Le chômage et le taux de chômage

Quand on veut mesurer le niveau d'un pays, les économistes utilisent des indicateurs, d'où l'intérêt de mesurer le chômage.

3.1 Mesurer le chômage

En France, la mesure du chômage relève de la responsabilité de l'INSEE qui produit chaque semestre le taux de chômage, sachant que les critères retenus pour déterminer le chômage sont les suivants :

– Être en âge de travailler, il faut avoir 16 ans et +.

– Ne pas avoir travailler au cours de la semaine de référence de l'enquête.

– Être disponible à travailler dans les 2 semaines à venir.

– Avoir entrepris au cours des 4 dernières semaines une démarche de recherche d'emploi.

Idem avec BIT

À partir des résultats des enquêtes, l'INSEE estime le nombre de personnes qui peuvent classer dans 3 catégories :

1 : Des gens qui ont un emploi, les salariés

2 : Des sans-emplois, des chômeurs

3 : Des personnes qui ne répondent aux critères en question, les inactifs.

Par exemple, aux USA en 2008, ceux qui avaient un emploi était 146,2MM, à ces salariés on pouvait rajouter ceux qui sont au chômage ou qui étaient au chômage, il y avait à peu près 7,6MM, quand on additionne les deux, on obtient la population active, ce qui est égal à 153,8MM, à cela on peut rajouter les inactifs qui représentaient 78,8MM, quand on les rajoute, on obtient la population en âge de travailler [pop16-54], soit 232,6MM. À partir de là, on peut calculer le :

taux de chômage = nb de chomeurs/popactive

7,6MM/153,8MM=4,9 %

taux de participation = pop active/pop 16-54

153,8MM/78,8MM=66,1 %

Plus le taux est élevé, mieux c'est.

En France, s=27MM c=3MM de catégorie A, quand on rajoute B et C, le nb est plutôt proche de 5MM.

Le chômage génère trois types de coûts, des coûts économiques, des coûts psychologiques, des coûts sociaux.

Du pdv éco, le premier coût est la quantité non-produite du fait d'une utilisation partielle de la main-d'œuvre, elle est subie également par toute la société, l'autre coût éco, c'est que par exemple les travailleurs sans emplois peuvent finir par ne plus payer leurs impôts, mais en + tout en bénéficiant d'allocations de chômage, par conséquent la contrainte budgétaire de l'État augmente car – de recette fiscales, alors qu'il effectue des retraits de transferts.

Les coûts psychologiques sont ressentis par les salariés qui perdent leur emploi, les études montrent que les durées prolongées de chômage peut mener à une perte d'amour propre, à des sentiments de perte e contrôle de sa propre existence, la dépression, parfois même des comportements suicidaires, mais notamment ses proches sont soumis à un stress psychologique + accru.

Les coûts sociaux sont les résultats des deux coûts précédents, en effet, les personnes privées d'emplois sont soumises à des difficultés financières importantes, qui peuvent les conduire à avoir des sentiments de colère, de

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