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La poursuite de l’intégration européenne prend en compte la construction d’une « Europe sociale » au service des citoyens des états membres

Par   •  22 Décembre 2017  •  926 Mots (4 Pages)  •  854 Vues

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du modèle social européen. Dans le même temps, la pression des marchés limite les possibilités d’interventions publiques. En conséquence, l’application d’une politique européenne se trouve limitée. De plus, le renforcement de la mondialisation des économies et les élargissements successifs confirmera l’Europe sociale comme une priorité de second rang de l’Union Européenne.

Cette Europe sociale se voit aussi néfaste face à l’intégration sociale. En effet, avec une monnaie unique et une politique monétaire commune, chacun des pays n’est plus autonome dans sa politique monétaire. L’inconvénient est grand quand un pays connaît une situation économique différente de celle des autres pays européens puisque la BCE agit en fonction de la situation globale du pays, laissant des conséquences pour celui-ci. Par exemple, dans l’Union européenne, il existe un risque d’augmentation de l’inflation. Par contre, il existe dans cette union des pays où à l’inverse, ce risque d’inflation est nul alors que la croissance est faible et le chômage élevé. Ce risque d’inflation dans la zone euro pousse la BCE à augmenter les taux d’intérêt ce qui est néfaste au pays qui connaît déjà une faible croissance : la hausse des taux d’intérêt diminue la demande et donc la croissance économique. Bien que les économistes avaient anticipé cette situation, où l’on pensait que les pays ayant respectés les critères se trouveraient dans des situations économiques similaires et que la politique monétaire ne poserait pas de problèmes de ce genre.

Par exemple, en 2007, juste avant que la crise n’atteigne l’Union Européenne, la croissance économique était de 5,2 % en Irlande pour une inflation de 2,9 % contre une croissance de 2,3 % en France et une inflation de 1,6 % et une croissance de 1,7 % en Italie pour une inflation de 2%. Forcément, la politique monétaire décidée ne sera pas adaptée à tous ces pays en même temps.

En conclusion, l’absence de politique sociale commune est un frein dans la poursuite de l’intégration européenne, son absence provoquant une concurrence entre les Etats membres et mettant de coté la cohésion sociale de l’Europe.

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