La PND

...

On vient de voir la présentation du plan développement c'est-à-dire la vision et les valeurs fondamentales que promue la programme. Nous verrons ensuite, les fondements de ce plan de relance, qu’est le PND.

- Fondement du PND (Objectifs/Orientations Stratégiques)

E

n général, tout plan de développement a une base qui fait que le processus pourra atteindre ses objectifs préétablies. Le PND est le document officiel de repère et d’orientation qui met un accent sur l’éclairage de la politique publique, en installant la cohérence des politiques sectorielles et régionales et aussi, l’alignement des actions d’interventions des acteurs de développement.

Avec la volonté de l’Etat d’instaurer et de raffermir la bonne gouvernance pour un Etat fort et pour asseoir un développement inclusif et durable fondé sur une croissance inclusive afin de combattre la pauvreté, le programme véhicule des principes qui font, tout d’abord, que l’homme soit en harmonie avec son milieu, qu’il se trouve au centre des préoccupations, pour la cohérence et la durabilité des actions ; ensuite, vient la recherche des failles qui font la Fragilité de la société/économie malagasy à creuser et à approfondir c'est-à-dire trouver des points de rétablissement, pour apporter des rectifications, afin de combler les manques en vues donner des résolutions répondants au besoins quotidiens; enfin, la mise en place de l’Approche participative, c'est-à-dire permettre à chaque niveau d’institution, de société, de contribuer à l’action de relance (c’est pour la participation de toutes acteurs de développement).

A côté des principes du présent plan, il y a aussi les orientations stratégiques de développement, qui sont cohérents avec la PGE, accompagnée d’une détermination des aspects techniques de politique macroéconomique ainsi que des stratégies sectorielles à moyen terme. Ils seront déclinés en programmes et plans d’actions qui seront traduits en termes de projets. La mise en œuvre desdits programmes et plans d’actions relèvent de la compétence des Ministères et Institutions concernés. Premièrement, on a la réconciliation Nationale qui constituera le socle et la pierre angulaire du renouveau politique et de la relance de l’économie ([…], on multipliera le dialogue qui est un des éléments clefs de la réconciliation nationale en vue de dépasser tous les clivages pour ne garder que la volonté commune de sortir Madagascar de sa situation actuelle, [...]) ; deuxièmement, il y a la décentralisation effective caractérisée par le transfert effectif de pouvoir et des ressources ([...], les projets et actions de développement à initier seront ainsi entrepris dans l’esprit d’assurer l’équilibre régional, voire territorial, [...]) ; troisièmement, le raffermissement de la démocratie au même titre que l’état de droit, le respect du droit de l’homme, et la gouvernance ([…], la promotion de la valeur : « fihavanana », […]) ; quatrièmement, les réformes de tous les pans de l’Administration, dont le programme de réorganisation des entreprises publiques, avec le raffermissement d’une gestion économique régie par le marché ([...], l’Etat Facilitateur, [...]) ; cinquièmement, on assiste à la réduction du chômage et du niveau de sous-emploi ([...], le dialogue public-privé, [...]). De plus, la croissance économique sera propulsée par quelques branches d’activités plus résilientes aux chocs exogènes et à forte propagation des effets d’entraînement sur le reste du système économique (non exhaustif), tels que : les grands projets minier ; le développement des réserves touristique ; les infrastructures incluant la construction des logements sociaux; l’agriculture intensive et extensive incluant l’élevage/pêche et la sylviculture ; les zones franches industrielles (ZFI). Par ailleurs, en parallèle, des actions seront développées en faveur des industries, des PME/PMI et de quelques filières de production (artisanat, lait, fruits et légumes). En effet, ces orientations stratégiques sont reparties dans deux grands plans : plan macroéconomique et plan sectoriel (v. supra).

-

Réalisation du plan (PND)

O

n a vu dans la première partie, tout ce qui concerne le PND, aussi, on va parler de sa réalisation (II) dans la seconde: Mise en œuvre (A’) et Appréciation (B’).

- Mise en œuvre (axes prioritaires : explication)

P

our l’atteinte des objectifs précités, cinq axes stratégiques fédérateurs et complémentaires sont dégagés de la mise en relation du diagnostic, des grandes orientations de l’Etat et les aspirations nationales. Ils touchent la gouvernance, la stabilité macroéconomique, la croissance inclusive, le social et le capital naturel. La dimension genre et les principes d’équité et de durabilité sont intégrés de manière transversale dans ces cinq axes stratégiques. Il s’agit de : primo, l’axe 1 : « Gouvernance, Etat de Droit, Sécurité, Décentralisation, Démocratie, Solidarité nationale », c’est le centre de l’ensemble des dispositifs de raffermissement de l’autorité de l’Etat et des Institutions, ce qui se manifeste par la mise en place d’un code d’éthique et de déontologie ainsi que l’application de la redevabilité sociale. Cet axe, permettra ainsi grâce à une attention majeure au raffermissement de l’unité et la solidarité nationale, un effort marqué sur un retour à l’autorité de l’Etat, à une gouvernance forte et responsable, de bâtir ainsi un socle solide permettant des actions de développement sur le long terme. De ce fait, les efforts doivent être centrés sur la réalisation de réformes, d’actions et de mesures visant l’atteinte de trois objectifs spécifiques, telles que : la réhabilitions de l’administration et la restaurations de l’autorité de l’Etat ; le Respecte l’Etat de droit et l’ordre public ; le renforcement de la gouvernance avec le développement local et les principes de l’aménagement du territoire. Secundo, l’axe 2 : « Préservation de la stabilité macroéconomique, relance des activités prioritaires et d’appui au développement », cela veut dire que l’on doit préserver la stabilité macroéconomique à travers le rétablissement de l’équilibre interne et externe des politiques appropriées au plan budgétaire, monétaire et de change. Cette préservation de la stabilité macroéconomique consiste en l’amélioration