Iidfidfui
Par Ramy • 11 Décembre 2017 • 2 395 Mots (10 Pages) • 365 Vues
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Avec spécialisation, le coût de production mondial est inférieur au coût de production avant spécialisation.
Ce modèle est incomplet car rien ne permet d’assurer que les coûts restent constant.C)
C) La théorie des dotations de facteur (Heckscher, Ohlin, Samuelson)
La première lettre de ces 3 économistes a été racoler pour définir le théorème HOS. D’ après ceux ci une différence de dotation factorielle entre 2 pays peut expliquer l’écart des coûts comparatifs. La spécialisation dans le commerce international s’explique par l’abondance relative du facteur capital ou du facteur travail. Les pays vont se spécialiser et exporter des produits qui nécessitent des facteurs de productions relativement abondants chez eux et donc peu coûteux. Ils peuvent donc importer des produits recourant à des facteurs de productions relativement rare et cher. Un pays riche en capital exportera des biens fortement utilisateur de capital. Un pays riche en travail exportera des biens fortement utilisateur de travail. (La France riche en capital exporte des TGV et la Tunisie riche en travail, elle exporte du phosphate des mines)
LEONTIEFF va mettre en évidence empiriquement une contradiction à cette théorie, les USA exportaient des biens intensif en travail et importaient des produits intensif en capital bien que leur dotation factorielle était à priori constituée de beaucoup de capital et de peu de travail.
D)Les limites des théories traditionnelles
Limites internes : La spécialisation peut avoir des conséquences désastreuses sur le développement économique de certain pays. (Exemple : Lorsque l’Angleterre se spécialise dans la production industrielle.Loi sur les « enclosures » Elle le fait en apportant des produits agricoles qui ruine sa paysannerie. Inversement lorsque les pays du Sud commerce avec l’Angleterre, ils importent des produits anglais qui brisent leur artisanat. Dans les deux cas la transition est cruelle pour ceux qui subisse de plein fouet la reconversion induites par le commerce (exemple : emploi plus lointain, bidonvilles, conditions de travail et rémunération moins bonnes, exigence de travail différentes.. )
Le libre-échange même si il peut favoriser la croissance économique amène à sacrifier des manières de vivre de consommer et de produire auquel la majorité des habitants d’un pays sont attachés.
Limites externes : La division internationale du travail qui résulte de la spécialisation cantonne les pays pauvres ou dominés à des activités secondaires sans effet d’entrainement pour le reste de l’économie, il réserve l’industrialisation et le développement aux seuls pays riche.
B) L’impact du progrès technique
Cette analyse s’est développée grâce aux travaux de POSNER, HUFBAUER, VERNON.
Elle tente d’expliquer les avantages comparatifs à l’origine du commerce international par le progrès technique qui placerait au moins momentanément la firme ou le pays innovateur en situation de monopole.
On peut considérer qu’un pays ayant réalisé de bons investissements disposera d’une avance technologique puis facilitant la découverte de nouveaux produits de nouveaux processus de production source d’un avantage comparatif, cet écart technologique sera la cause de l’échange jusqu’à l’imitation du processus et/ou du produit pr les producteurs étrangers. L’analyse en terme d’innovation et d’avantages comparatifs dynamiques a été affinée par la théorie du cycle de vie du produit
Maturité
Déclin
Progression
Lancement
L’échange international du fait de l’inégal répartition des bénéfices peut avoir des effets négatifs justifiant le protectionnisme.
III/ Le protectionnisme
le protectionnisme vise à favoriser la production national et à décourager la concurrence étrangère. Il est justifié pour permettre le développement ou la reconversion de l’industrie national qui ne supporterait pas la concurrence étrangère.
A) Les Thèses :
1) La protection des industries dans l’enfance (Friedrich List)
Cette théorie est proposée par Friedrich List (économiste Allemand de la seconde moitié du 19éme siècle), lorsqu’un pays veut se lancer dans la production d’un nouveau bien celle-ci, ne peut être compétitive en raison de sa taille limitée (économie d’échelle insuffisante) des délais d’apprentissage nécessaire et des coûts fixes important à amortir. L’Etat doit donc protéger cette industrie le temps qu’elle soit en mesure d’affronter la concurrence internationale
HISTORIQUEMENT :
Les Etats-Unis, La France, La Grande-Bretagne ont développés leur industrie à l’abri de barrières protectionnistes à partir du XIXe. Paul BAIROCH montre dans « Mythes et paradoxes de l’histoire économique » que le protectionnisme a toujours coïncidé dans le temps avec l’industrialisation et le développement économique si il n’en ai pas à l’origine. Ainsi C’est l’avance technologique de la Grande-Bretagne acquise à l’abri de barrières tarifaires élevées maintenu sur une longue période qui lui permis de se convertir au libre échange. C’est après la seconde guerre mondiale une fois que leur suprématie industrielle était fermement assurée, que les Etats-Unis ont libéralisés leurs échanges commerciaux.Il remet en cause un des grands dogmes ou un des grand principe de la période néoclassique en montrant que dans
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