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ESP - Epistémologie

Par   •  23 Juin 2018  •  1 930 Mots (8 Pages)  •  468 Vues

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En résumé, l’intervention du chercheur dans certaines situations fait de lui un acteur remarquable. Les dirigeants et salariés interagissent et cette interaction est bénéfique pour toutes les parties prenantes. Sans nécessairement le savoir, le dirigeant devient involontairement un expert empirique des sciences de gestion. De là, le chercheur se propose en tant que « connaisseur ». Il se soucie de comment les individus prennent en compte leurs actes et réfléchit sur les conditions de son intervention. Ce dernier point a pour cet effet deux éléments déclencheurs : l’ESP et l’épistémologie du quotidien.

Pour l’analyse critique d’une partie de cet article, mon choix s’est porté sur « le statut et le rôle du chercheur dons la réalité sociale ». Dans son travail du quotidien, le chercheur est entouré de terrains, de théories, des enquêtes. Ces « rencontres » se font tout au long de leurs parcours. Il doit savoir comment percevoir et bâtir ces théories, comment les analyser. Le chercheur « sculpte » et recompose afin de créer des connaissances nouvelles. De là, il sera contraint de trouver sa/ses positions en fonction de son milieu d’études (terrains, nature, objet) mais aussi sur l’élaboration de son travail.

Se poser des questions sur le rôle, la posture du chercheur évoque une réflexion. Donc, il faudrait savoir à quel point il faut pousser la réflexion sur ces positions et sur les recherches en sciences sociales.

Le chercheur est par nature un observateur, un observateur qui peut travailler de deux manières différentes :

- en participant : il s’intègre totalement dans le quotidien des individus observés ici dans l’organisation.

- en ne participant pas : il se limite juste à observer mais ne s’imprègne pas des réalités

En outre, il pourrait tout de même montrer totalement ou partiellement indifférent des phénomènes qui l’entourent.

Dans notre cas, le chercheur « accompagne » les individus dans l’organisation et en particuliers les salariés et les dirigeants. Les dirigeants sont les individus qui sont reconnus comme étant les leaders de l’entreprise où il évolue. Ils bénéficient d’un pouvoir plus ou moins relatif. Au quotidien, ils sont accompagnés par des collaborateurs ou encore des chercheurs. Or ces chercheurs ne sont toujours des professionnels. Certains chercheurs interpellent sur leur accompagnement au point où ils explorent en profondeur les traits caractéristiques des individus. Ils étudient les agissements, leur personnalité, leurs actes posés et comportements. Ils tentent de trouver des explications et des recommandations. Toutefois, le chercheur doit être neutre. Il ne s’implique ni totalement ni partiellement. Il se limite juste à observer et décrire ce qu’il constate. De nombreuses questions se posent alors concernant réellement sur la place et le rôle du chercheur dans la réalité sociale. La principale serait donc : les chercheurs se doivent-ils être objectifs ou subjectifs ?

Vue sous l’angle épistémique, l’objectivité est de qui donne une cartographie fidèle d’un objet. En sciences sociales, il y a des règles qui édifient la méthodologie scientifique. L’objectivité tente de valider une connaissance. On est dispensé de préjugés et de partialité. Quand on est objectif, on tient de la neutralité. La subjectivité, au contraire, relève du sujet exactement. Cela caractérise ce qui est personnel. En d’autres termes l’état de quelqu'un qui considère la réalité à travers ses états de conscience. Un chercheur peut-il être objectif ou encore considère-t-il la réalité à travers ses états de conscience ? Il se trouve confronter à une dualité sur les paradigmes.

Chaque famille de pensées des idées particulières sur les notions de paradigme par exemple :

- Le paradigme positiviste : caractérise une attitude épistémologique impliquant l’observabilité des faits. Il désigne une méthode mais une théorie. il concède une réalité objective du monde observé.

- Le paradigme interprétatif : pour les théoriciens, l’organisation est une construction sociale. C’est quelque chose imaginée par les individus. Une organisation n’est pas en dehors de ce que les individus en font.

- Le paradigme constructiviste : c’est une approche de la connaissance comme quoi l’image de la réalité est le produit de l'esprit humain en interaction avec cette réalité.

Il n’y a pas de principes universels et chaque domine de recherche a ses spécificités. Il devient donc primordial pour les chercheurs de bien faire comprendre leurs intentions sur leurs travaux et recherches.

Pour rappeler la dualité, Il se trouve confronter à une dualité sur les paradigmes : positivisme-constructivisme. Deux chercheurs s’opposent : chercheur objectif et chercheur subjectif. C’est difficile à cerner dans les sciences sociales car la recherche et l’expérimentation se passent entre deux ou plusieurs individus.

Les sciences sociales et plus exactement l’épistémologie du quotidien sont des conceptions importantes qui permettent de mieux comprendre le phénomène d’interactions entre individus, dans une organisation.

Ces derniers temps, les chercheurs se fient au fait que les sciences de gestion sont largement considérées par leur nature et leur rigueur. Les sciences de gestion sont de la catégorie des connaissances scientifiques alors que les sciences sociales admettent quelque peu des doutes.

Toutefois, il faut d’abord appréhender ce qu’est une organisation en sciences sociales. Cette analyse sert à comprendre comment l’épistémologie du quotidien et les acteurs sont vus par les chercheurs en sciences sociales. Ces sciences sont l’ensemble de plusieurs branches qui tentent d’éclaircir les phénomènes sur des faits/actes sociaux, sur le caractères/comportements des individus. Chacune de ces branches a ses propres pensées qui regroupent plusieurs proches méthodologiques et théoriques.

Le critère humain des phénomènes observés dans les sciences sociales semble empêcher toute mesure objective. Il paraît donc impossible, compte tenu de l’interaction du chercheur-observateur sur le sujet observé.

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