Comment rénover la démocratie ?

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cite un rapport dans lequel le groupe de travail sur l’avenir des institutions conseille de remettre le citoyen au cœur des institutions. De leur côtés les parlementaires pensent que «  que de cette atteinte à la démocratie représentative pourrait s’ensuivre un risque d’affaiblissement de leurs rôle ; de dilution de leurs responsabilités , et de spécificité de la fonction législative. Mais critiquée dès sa «  mise en place » il a fallut du temps à la notion de représentative avant d’être qualificatif de démocratie mais lui étant d’abord opposée et en voyant le comportement de certains de nos représentants , « cet élargissement du concept de la démocratie à la représentation permet-elle d’aller au delà de l’acceptation traditionnelle » et considérons nous toujours cela comme relevant de la démocratie ? Ou faut-il enfin comprendre que le mot démocratique n’est qu’une illusion pour un système plus complexe et pris en otage par des gens assoiffés par le pouvoir et incapable de se tenir au principe constitutionnel de l’article 4 : « Ils doivent respecter les principes de la souveraineté nationale et de la démocratie »

B) Un pouvoir de décision concret et réaliste sur la vie politique

Le gouvernement représentatif ne paraît plus suffisant pour répondre aux nouvelles attentes sociales explique Jacques Chevallier agrégé de droit public et de sciences politiques. Il est inévitable de constater que le principe de gouvernement représentatif aboutit «  à cantonner les droits politiques de citoyenneté à la simple désignation de représentants ». On remarque donc qu’après cette phase d’élection on assiste à une citoyenneté «passive ». C’est sans compter sur le monde médiatique en plein essor qui « modifie le déroulement des processus démocratique ». On passerait d’un modèle « vertical et centralisé de communication à un modèle interactif et horizontal ». Ou alors comme l’as proposé Montebourg au printemps dernier, rapporté par A.Chemin dans le Monde du 23 Juillet dernier , des citoyens lambda se feraient piocher au sort et «  contrôlent l’utilisation de l’argent public ou le respect des engagements politique ». Une situation quelque peu utopique , originale mais qui ’est pas impossible mais il faut souligner que cette dernière ôte , le principe même de la démocratie qui n’est rien d’autre que le vote. En Islande , après la crise financière de 2008 , elle a constitué une assemblée de 1000 citoyens tirés au sort pour déterminer les principes de la future loi fondamentale. En Colombie britannique , une assemblée de 160 citoyens s’est formée pour proposer un nouveau mode de scrutin qui a par la suite été adoptée par référendum. L’allégorie de la démocratie et de la participation des citoyens à la vie politique de leur pays. Il faudrait donc idéalement parvenir à une démocratie continue. Un pouvoir , un regard , «  une emprise plus directe sur les choix collectifs » aux citoyens. On assisterait ainsi , à l’entrée «  dans le champs politique , de nouvelles formes organisées de représentations de l’opinion » , ce qui entraînerait , inévitablement , de nouveaux procédés de participation du public mais à une nouvelle définition et vision de la démocratie.

II. Un rétablissement nécessaire et préconisé des outils démocratiques afin de remettre le peuple au centre du pouvoir

Ce qui donne le sentiment à de plus en plus de monde de ne plus être en démocratie ou du moins d’être dans un système qui en donne l’apparence , est de réaliser de plus en plus que leur avis est de plus en plus ignoré pour laisser place à la décision arbitraire de ceux qui les représentent.

A) Le référendum : L’allégorie de la démocratie donnant le choix au peuple

Le référendum est l’outil démocratique par excellence. Il est utile a partir du moment ou nos représentants acceptent la décisions du peuple , bien entendu , y compris si ces derniers ne donnent pas la réponse désirée. Ainsi pour réussir , Jacques Robert nous dis qu’il doit « réunir cumulativement trois critères essentiels sans lesquels il risque de se retourner contre ses manipulateurs. ». Il y a , tout d’abord , l’importance de l’enjeu. En effet si « le problème qui leur est soumis n’est point d’un primordial intérêt » le peuple ne se déplacera pas. L’auteur de deux francs succès en terme de référendum fut De Gaulle. Que ce soit pour le changement de la Constitution ou pour le problème Algérien , il fut suivie majoritairement. C’est dans ce sens là qu’il est réellement démocratique. Il est inutile de donner la parole aux peuple quand ce n’est pas un problème qui ne les concerne pas directement. C’est sûrement ce qui explique l’échec du premier référendum sur la première entrée du Royaume Uni dans l’Union Européenne et celui du Second su le Traité de Maastricht. «  Les majorités restèrent faibles , et les abstentionnistes trop nombreux » affirme Jacques Robert. Pour que l’enjeu soit important il faut que le questionnement soit simple et donc que la lisibilité de la question posée sois simple. Une question fermée par exemple : Êtes vous favorable ou non à la peine de mort ?. De même que si les questions à poser abordent un sujet trop complexe il faut prendre le temps de l’expliquer aux citoyens afin de provoquer un intérêt pour le sujet. «  De Gaulle se chargea lui-même de leur expliquer. A la radio , à la télévision. Autant de fois que nécessaire ? Pour emporter la décision. En pleine clarté. Avec des mots courants et simples. » Enfin il faut que les personnes qui engagent ce processus , engagent également de leur personne dans cette bataille. «  Le Général de Gaulle est-il écrit « avait la dictature en horreur et un amour profond de la République  […] il voulait que périodiquement à l’occasion de référendum , le peuple lui renouvelle sa confiance et ressource sa légitimité ». N’est-il pas là le réel outil démocratique ? Un outil permettant au peuple de voir le Président appliquer sa parole par le biais de leurs avis ? Un moyen simple de faire suivre des réformes essentielles et de se rappeler que le chef du gouvernement est légitime.

B) Les primaires : Le choix entier du candidat à la présidentielle

Tout aussi légitime , les primaires. C’est une coutume qui avait disparu depuis quelques années , le but étant selon Dominique