Projet d'heure atypique
Par Raze • 6 Juillet 2018 • 1 184 Mots (5 Pages) • 490 Vues
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le ratio infirmières-patients augmente depuis les années 1990 (Santé, 2011). Selon une étude québécoise, il y a 43 % des nouvelles infirmières éprouvent un degré élevé de détresse psychologique, et 62 % ont l’intention de quitter leur emploi (Tremblay-Lavoie, 2008)
D’une vision plus élargie, on peut constater dans ces périodes que les patients en subissent certaines conséquences des traitements ne sont pas administrés, moins d’interaction avec le personnel infirmier et les soins de base sont négligés principalement manque de continuité dans les services offerts. La pénurie de personnel fait en sorte d’avoir souvent besoin du personnel des agences. Selon Witkoski Stimpfel (2011), les infirmières du secteur public ont exécuté près de 21 millions d’heures supplémentaires en 2010 pour une facturation de 891 millions de dollars. Plusieurs inquiétudes sont confirmées par les gestionnaires et les membres de l’équipe de soins infirmiers comme l’évidence désagréables des horaires de travail, une diminution de la qualité de vie ce qui accentue le stress et le découragement professionnel lesquels affectent les effectifs de travail et participent à la détérioration des résultats de soins auprès de la clientèle hospitalière (Aiken & Stimpfel, 2011; Dupuis, 2009; sociaux, 2010).
Identification d’un précédent
L’implantation des horaires atypiques de 12 heures a déjà fait ses preuves dans plusieurs autres hôpitaux du Québec, il est même possible d’observer ses bénéfices dans d’autres pays dans le monde. Au Québec, plusieurs projets d’horaire de travail de 12 heures sont déjà en place et gagnent en popularité autant auprès des employés et des employeurs. Parmi les nombreux centres de santé à avoir opté pour le changement vers les horaires atypiques, nous observons, en autres, ceux de Matane, Forestville, Rouyn-Noranda, Gaspé, Chandler, Bécancour, l’Hôtel-Dieu de Québec, etc. Le principal obstacle rencontré fut au niveau de la résistance aux changements des employés. D’un autre côté, la présentation des horaires de travail facilitant la conciliation travail-famille et l’augmentation des périodes de congés ont été les points les plus convaincants et bénéfiques pour les infirmières touchées par l’implantation du projet. Un point favorable pour la direction a été une diminution de l’utilisation de la main d’œuvre indépendante au sein de leurs établissements.
Malheureusement notre établissement utilise à trop grand escient la main-d’œuvre indépendante engendrant un coût excessif des budgets en soins critiques. Lorsque cette option n’est pas disponible, le temps supplémentaire devient obligatoire au niveau du personnel infirmier. Ce qui nous amène à croire que notre projet devrait voir le jour dans notre établissement. Récemment affilié avec l’établissement de Forestville qui lui utilise déjà les horaires de 12 heures au niveau des soins critiques. Il est dorénavant plus facile de prendre exemple sur eux et d’implanter le projet à l’intérieur de nos murs ici à Baie-Comeau.
Objectif de l’intervention
Bien entendu, la situation recherchée serait un milieu de travail qui permettrait d’améliorer la qualité des soins infirmiers sans contrainte de temps par manque d’effectif sur chaque quart, d’effectuer un horaire de travail selon l’horaire établi sans TSO, d’améliorer la conciliation travail/vie personnelle et de diminuer la main d’œuvre indépendante (MOI). Pour y arriver, la meilleure solution doit être une réorganisation des horaires de travail. Ce qui m’amène à dire que le but principal de ce travail serait d’optimiser les horaires de travail sur l’unité de soins critique dans un notre milieu hospitalier, afin d’obtenir plus d’avantage comme une augmentation des jours de congé consécutifs, plus de temps pour la famille et les loisirs, moins de jours de travail consécutifs, meilleur moral, plus de satisfaction au travail, réduction de l’absentéisme.
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