Le cancer.

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Ces mutations peuvent être corrigées par des systèmes de réparation enzymatiques=.

Si la mutation y échappe, soit elle empêche la survie de la cellule et disparaît avec celle-ci, soit elle n’empêche pas sa survie et il apparaît alors une mutation inscrite dans l’ADN. Celle-ci sera alors transmise lors de la multiplication cellulaire. On obtient alors une cellule cancéreuse ou maligne, qui va se mettre à se diviser plus vite, plus souvent et plus agressivement que les autres en ignorant les mécanismes de réparation qui s’appliquent aux cellules saines.

Elle va rapidement donner naissance à un amas de cellules filles anormales, appelé tumeur.

Lorsque cette tumeur se situe à la surface d’un organe ou sous la peau, elle est bien visible. Mais souvent, la tumeur se développe beaucoup plus profondément, à des endroits où nous ne pouvons ni la voir ni la sentir.

En quelques lignes

Le cancer apparaît suite à des mutations lors des divisions cellulaires. Comme nos cellules se divisent plusieurs millions de fois par seconde, ces erreurs sont inévitables. Il faut en général une accumulation de plusieurs mutations pour qu’apparaisse une première cellule cancéreuse.

A partir de ce moment, la cellule échappe à tout contrôle. Ce processus s’étend le plus souvent sur de longues années, touchant ainsi plus souvent les personnes âgées.

Les mutations peuvent être accélérés par l’exposition à des agents mutagènes : l’exemple le plus courant est celui des cellules du poumon que chaque bouffée de fumée de cigarette expose davantage aux agents mutagènes qu’elle contient.

II La croissance tumorale

Croissance tumorale bénigne ou maligne

Certaines tumeurs se mettent à envahir les tissus et organes voisins. Le cancer devient alors invasif. Les tumeurs invasives grandissent souvent plus rapidement et des cellules

Il existe deux types de tumeur : les tumeurs bénignes et les tumeurs malignes.

Les tumeurs bénignes ne sont pas cancéreuses et sont la plupart du temps inoffensives car elles ne se propagent que rarement, ne génèrent pas de métastases et se développent lentement dans l’organisme. C’est pourquoi, nous ne nous y attarderont pas pour la suite de ce dossier.

Contrairement aux bénignes, les tumeurs malignes sont cancéreuses et peuvent se former dans toutes les cellules du corps. Ces cellules se développent de manière incontrôlée, et leurs noyaux sont plus gros que la normale. Par ailleurs, elles gagnent la circulation sanguine, formant ainsi des métastases un peu partout dans l’organisme.

Les cellules cancéreuses des tumeurs malignes vont fabriquer des vaisseaux sanguins destinés à alimenter la tumeur en nutriments et en oxygène de façon à assurer sa croissance.

Enfin, les tumeurs malignes ont tendance à récidiver après avoir été ôtées.

L’infiltration des tissus et organes voisins provoque d’importants dégâts, mais elle est aussi extrêmement problématique lorsque que la tumeur doit être opérée. En effet, le chirurgien doit pouvoir éliminer toutes les cellules cancéreuses, présentes partout dans le corps. Quand une partie de la tumeur se trouve dans les structures voisines, l’opération est plus délicate. C’est pour cela qu’il faut diagnostiquer la tumeur le plus tôt possible.

Un tumeur bégnine clairement délimitée est au contraire beaucoup plus facile à éliminer complètement (à condition qu’elle soit accessible).

Il est impossible de déterminer le caractère malin ou bénin d’une tumeur sans examens médicaux, comme l’imagerie médicales ou l’analyse microscopique des cellules cancéreuses.

En quelques lignes /

Les tumeurs bégnines sont de simples accumulations de cellules qui restent cantonnées à leur tissu d’origine. En revanche, les tumeurs malignes- les cancers- grandissent souvent plus rapidement, envahissent les tissus avoisinants et sont susceptibles de libérer des cellules qui vont se propager un peu partout dans l’organisme pour former des métastases.

Une autre caractéristique des tumeurs malignes est qu’elles sont capables de se doter de leurs propres vaisseaux sanguins.

Mutation

Une mutation est une modification de la séquence nucléotidique de l'ADN, rare et à plus ou moins grande échelle.