Exposé sur la vaccination.
Par Ramy • 6 Juillet 2018 • 1 010 Mots (5 Pages) • 445 Vues
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- Les injections d’Ig d’un seul type IgM ou IgG par exemple peuvent être indiquées dans les cas de défficite isolé en IgM ou IgG.
- Enfin, les Ig spécifiques d’un antigène données peuvent être extraits du plasma de donneurs immunisés naturellement ou par vaccination. Elles sont utilisées à titre préventif pour des maladies vis-à-vis des quelles les Ig polyvalentes ne sont pas efficaces : il s’agit, par exemple, de la coqueluche et du tétanos ; mais aussi pour éviter les accidents d’incompatibilité Rhésus entre mère et fœtus (sérum anti D = sérum anti Rh+)
- Le principe de la vaccination
- Mémoire moléculaire de l’organisme
Les principes de la vaccination semble très ancien ; l’inoculation à des individus sains, de plus prélevé dans les pustules de sujets atteints de la variole était pratiquées au moyen et en extrême orient voici déjà quelques centaines d’années.
Cette inoculation avait pour but de protéger ces individus contre la maladie mais elle n’était pas sans danger. Dans la seconde moitié du XVIIIème siècle un médecin Anglais, Janner, constate que les fermiers qui ont contracté la variole bovine ou vaccine ne sont pas touchés par la variole humaine. En 1796, il injecte à un de ses patients du pus d’une pustule de vache atteinte de vaccine. L’homme contracte la vaccine. Quelques semaines plus tard, il injecte au même homme du pus de pustule de varioleux. L’homme ne présente aucun des symptômes de la variole, l’injection de vaccine ou vaccination lui a procuré une protection naturelle vis-à-vis de la variole.
Par suite, d’autres expériences réalisées notamment par Pasteur (1885, Vaccin antirabique), Wrigt (1892, Vaccin antithyphoïde), Calmette et Guérin (1908, Vaccin antituberculeux) et Raman (1923, Vaccin antidiphtérique) vont permettre d’étendre à d’autres maladies infectieuses le principe de la vaccination et d’en préciser les fondements.
- Existence d’une mémoire moléculaire du système immunitaire
L’injection à un sujet d’un microorganisme vivant, tué ou atténué, ou de fractions antigéniques de ce microorganisme entraîne une réponse immunitaire primaire.
On se souvient que celle-ci est caractérisée par la production de lymphocytes T cytotoxiques ou de lymphocytes B sécréteurs d’anticorps (ou de deux) spécifique du microorganisme, mais aussi par la production de lymphocytes à longue vie encore appelés cellules à mémoire.
Lors d’un nouveau contact avec le microbe ou son (ses) déterminant (s) antigénique (s), une réponse secondaire très rapide due aux cellules à mémoire et aux anticorps présents dans le plasma permettra de stopper l’infection.
- Les caractéristiques du vaccin
La vaccination est une thérapeutique qui présente quatre caractères essentiels :
- Elle est spécifique
- Elle n’est que préventive
- Son action n’est pas immédiate car la production de cellules à mémoire peut prendre quelques jours à quelques semaines et des injections répétées sont parfois nécessaires pour obtenir une bonne immunité.
- Son action est durable. Un sujet vacciné reste souvent immunisé pendant plusieurs années, mais dans de nombreux cas des rappels périodiques sont nécessaires pour maintenir des taux suffisants de cellules à mémoire et d’anticorps.
- Conclusion
En conclusion, plusieurs aides sont apportés à l’organisme dans la lutte contre les agents pathogènes comme les microbes, les virus, les champignons, les parasites, les bactéries, les toxines, etc… parmi lesquels nous avons la vaccination et la sérothérapie.La vaccination a pour objectif essentiel d’induire une immunité de population et la sérothérapie d’induire temporairement une immunité de population contre un agent pathogène précis. Elles sont toutefois complémentaires dans la lutte contre certain virus et microbes donnés d’où leur utilité est de renforcer la défense du système immunitaire d’un être vivant dans sa lutte
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