Etude de document Merleaut Ponty, phénoménologie

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tout autour d’eux sans pouvoir détecter celle primordiale de la gravité qui leur permet de

détecter le haut et le bas habituel. Dans cette perte du sens de la gravité, il y a une perte de

la possibilité d’existence des notions de haut et de bas.

Merleau Ponty conclu enfin que le sujet utilise ses perceptions pour décrypter ce qu’il n’est

pas, pour comprendre le monde qui l’entoure et ainsi se créer des nouveaux repères, (l7)

« vers ce qu’il n’est pas ». Et il finit par la même idée en disant que le sujet et l’humain sont

continuellement en « transcendance active », ce qui signifie, étiologiquement, « aller au-

delà », se dépasser, l’humain, pour Merleau Ponty, serait continuellement en train de se

dépasser. Il y aurait ici donc entre le monde et le sujet des interactions horizontales. Le sujet

à la capacité de se faire autre qu’il n’est. L’homme se dépasserai donc et créerait des valeurs

grâce à ses perceptions.

Maurice Merleau Ponty conclu donc en disant que l’homme donne toujours un sens aux

choses pour qu’elles ne soient jamais dénuées de signification.

En effet, il est possible de penser comme Merleau Ponty, que les perceptions du sujet

permettent de se repérer et donc qu’elle donne un sens à notre existence. Il serait donc

possible de supposer que le sujet et le monde sont continuellement en interactions et que

dénué de celle-ci, le sujet ne pourrait pas naitre au monde au travers de la construction du

sens. Il est donc possible que l’homme ne donne du mouvement à des phénomènes perçus

que parce-qu’il a la capacité d’interagir avec le monde. Emettons l’hypothèse inverse,

l’absence de ses interactions, donc l’absence de perceptions nous mènerait à un monde

monotone, l’acte de différenciation entre le sujet et l’objet (perçu) ne pourrai exister. Le

sujet prend forme dans le flux d’information qu’il y a entre le sujet et le non sujet (objets

externe). La sensation et la perception s’organise autour d’un flux qui existe parce-qu’il y a

une différence autour d’un flux qui proviens lui-même d’une différence entre le sujet et

l’objet (qui est le non sujet).

Mais Il aussi est possible de pas être d’accord avec la thèse de Maurice Merleau Ponty. En

effet, on pourrait penser que le sujet nait bien à travers l’organisation de ses sens grâce à des

formes préétabli donc préexistante au sujet. Par exemple, chez Kant, il pense qu’il n’y a pas

besoin d’expérience entre le sujet et l’objet pour acquérir la notion d’espace et de temps, ces

deux conceptions transcendantales, sont présente apriori, c’est à dire sans besoin

d’expérience. Il y aurait déjà des capacités d’organisation originelles créatrice de sens. Toute

la connaissance que nous avons du monde ne viendrai pas forcement de notre expérience du

monde.

La notion de sens de direction de la rivière est directement liée à la notion d’espace qui elle

est une qualité première transcendantale inaccessible. Par notre expérience nous

n’arriverons jamais à expliquer l’espace mais seulement à le ressentir. Quand on a la

perception de l’écoulement d’un fleuve nous avons le ressenti de la notion primordiale

d’espace mais non son explication, elle nous est donné comme point de départ non

explicable par l’expérience. C’est une explication inatteignable par l’expérience c’est une

donnée transcendantale.

Autre exemple, de notre perception visuelle, se dégage une idée de mouvement mais l’idée

de temps et d’espace sont elle-même non explicable a la base, on constate le mouvement

sans pourvoir l’expliquer, on sait comment se déroule le mouvement à la base grâce à la

mécanique de Newton mais on ne sait pas pourquoi. Par exemple, Newton explique le

mouvement des astres grâce à ses formules qui expliquent comment évolue un mouvement

mais il n’explique pas le pourquoi de l’existence de mouvement. Newton à donner du sens à

nos sensations à travers son système d’équations, sa physique. Newton utilise des concepts

préétablis de temps et d’espace pour expliquer le monde, lui donner sens mais il n’explique

pas le temps et l’espace, il le subit comme précondition à son système.

Au contraire de ce que pourrait penser Merleau Ponty, il y a des sens premiers qui ne

s’explique pas au travers de notre interaction avec le monde.

Le texte précédemment étudié nous a donc fait réfléchir à l’émergence, jusqu’à se

demander d’où provenait cette notion. Pour Maurice Merleau Ponty, le monde « en

soi