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Une crise de folie marquante, un retours vers les passé.

Par   •  17 Mai 2018  •  1 439 Mots (6 Pages)  •  594 Vues

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un peu mes lunettes pour observer cette scène tragique. Là je vis le professeur chanté seul et se déshabiller à la fois, il enleva sa veste puis son masque, une sensation de déjà vécu m’envahit comme si les horreurs de la guerre l’avaient toucher. Moi-même et mes camarades étaient stupéfiés et terrorisés, tous le monde gardé son masque mais moi j’essayer tant bien que mal d’observer cette scène en obstruant les lunettes de ma tête. Il répétait à plusieurs reprises «  Vous êtes mort » , en poussant des rires hystériques, des hurlements inquiétant qui manifestaient sa folie. Et là il se dirigea vers la fenêtre à vive allure avec son long short, tous les enfants pensés au pire, on pensait qu’il allait se suicider , heureusement non. Il prit le drapeau tricolore suspendu au-dessus de la fenêtre et descendit. Il fit tomber le globe, comme le signe d’un monde qui s‘écroule, surement son monde à lui. Il jette ensuite ce drapeau français au pied du tableau là où se situe le couplet de la Marseillaise. Puis il se mit à uriner en glissant le long du tableau et se mit à genoux , ses dernières paroles son «  Pardon les enfants », il essayait de reprendre la raison à la suite de cette crise de folie.

Quelques années plus tard, j’avais grandi, mettais formé et m’apprêtais à rentrer dans l’armée. En me rendant au café du coin afin d’ acheté le journal je revis mon professeur, M. François. Et là un flashback se passa dans ma tête, cette scène si traumatisante qui avait marqué mon enfance. Je ne puis résister à l’envie de lui demander des explications alors je me dirigeai vers lui, le salut et il m’invita à boire un café avec lui. On parlait de tous et de rien, il m’expliquait qu’il avait arrêté sa carrière d’enseignant car apprendre aux élèves à mettre les masques c’était pour lui trop douloureux, il avait l’impression de les envoyer vers la mort. Alors là je lui demanda « Je voudrais que vous m’expliquer si vous le voulez votre crise de folie ce Vendredi 29 Janvier lorsqu’on était en classe, cette crise qui ne cesse de me hanter, qui m’empêche de mettre un masque à gaz sereinement » et là je vis dans ses yeux comme un sentiments de peur mais de honte et de culpabilité à la fois.

Il accepta de tous m’expliquer, il me dit qu’il avait perdu toute sa famille et que ses proches avaient étaient tué par ses gaz. Il m’expliqua que les gaz de combats regroupaient une vaste gamme de composés toxiques allant du gaz lacrymogène relativement bénin aux mortels phosgènes et dichlore en passant par le gaz moutarde. Cette guerre chimique est un composant majeur de la première guerre totale. On estime qu’environ 4 % des morts ont été causées par les gaz. Contrairement à la plupart des autres armes, il était possible de développer des contre-mesures efficaces à ces gaz ce qui mena les deux camps à se livrer une course acharnée pour créer de nouveaux composés. Il m’expliqua aussi qu’il avait perdu tout ce qu’il avait a cause de ses gaz, que toutes sa familles, ses amis et son entourage avaient été impuissants face à ses gaz. J’éprouvais une grande souffrance, une espèce de tristesse, mais une tristesse qui n’était pas négative. Une tristesse tout à fait positive, tout à fait active. De la souffrance de mon professeur plongé dans un environnement tout à fait particulier que représente la guerre, il émanait une douleur non exprimée. Intérieure. Jamais surexposée. C’est ce qui m’avait interpellé chez mon professeur il avait tellement souffert mais n’avait jamais montré cette souffrance. Je compris aussi que la scène dont je parlais était rapporté à une violence gestuelle , une violence factuelle. La violence dont je parlais est une violence intérieure. Mon instituteur exprimé sa folie, la folie de la guerre, à sa façon. C’est comme s’il faisait la guerre à sa façon. Il se détruisait à sa façon. Je compris alors tous ce qui c’était véritablement passer. Je le remerciais de ses explications qui m’aideront à avancer sur mes choix. On se dit au revoir et je repartis chez moi voir ma mère afin de tous lui expliquer et surtout qu’elle sache que même si je pars à l’armée défendre mon pays je ne veux jamais qu’elle baisse les bras car si je pars c’est pour prendre ma revanche contre ses guerres qui tuent des

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