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Livre "patient", Grand Corps Malade

Par   •  16 Juin 2018  •  2 218 Mots (9 Pages)  •  751 Vues

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J'appelle un aide-soignant…."

Ou celui de Kevin le traumatisé crânien p 34.

« j ai fini par sympathiser avec un autre traumatiser crânien (TC), Kevin. On discute de temps en temps.

Il a encore une élocution compliquée, mais il progresse vite. Physiquement aussi, d’ailleurs, il parvient même à se relever de son fauteuil et à faire quelque pas. …

Kevin, lui, a un problème de mémoire. Il se rappelle bien du passe à long terme (il est capable de te raconter son enfance) mais il a de grosse difficultés pour de dire ce qu’il a fait la veille ou il y a à peine une heurte…..

Un jour, en sortant de la salle de kiné, je le croise dans le couloir. Je m’arrête, (j’entends encore un petit clic du moteur électrique quand le fauteuil s’immobilise.)

Les escapades, les rires et les blagues comme celle raconté par José le paraplégique p105 ou le la viré nocturne après l'une des soirées karaoké de la page 109 à 113.

«on négocie avec un aide-soignant pour prendre l’air cinq minutes devant la cafétéria. "Ok, cinq minute mais pas plus, après au lit ! Je vous fais confiance !"....

Ben, parfois, faut pas faire confiance…

on est dehors, à regardez la nuit depuis une dizaine de minutes quand Steeve a une de ses bonnes idées :

"Venez, on va se balader dans la forêt là-bas !"

On s’enfonce tant bien que mal dans cette petite forêt. Sous les arbres, on ne voit presque plus rien…en pleine journée pour des personnes qui marchent, cette aventure pourrait être risible, mais en pleine nuit, dans des fauteuils absolument pas conçut pour ce type de terrain, une petite adrénaline est bien palpable…mélange d’excitation et d’appréhension. …

On s’arrête quand on ne voit plus les lumières du centre….

Et pour la première fois on par le d’avenir. Mais cette fois on ne parle pas d’avenir pour se vanner ou pour se prouver avec cynisme qu’untel est dans la merde, que l’autre est foutu. Non on parle d’avenir avec sincérité, se livrant, comme si l’atmosphère de notre sous bois et le fait de ne pouvoir se regarder dans les yeux permettaient une franchise et une impudeur jamais révélé jusque là."

Il approche des sujets tabous comme la situation de Samia a approximativement 20ans ou Dalou la quarantaine voir celui de Steeve son pote.

« Je connais Samia depuis environ un mois quand j'apprends en réalité qu'elle n'a jamais eu d'accident de voiture. Elle s'est en fait jetée de la fenêtre de son appartement. (p99) il poursuit « Samia n'est pas la seul pensionnaire qui a atterri la après une tentative de suicide. A notre étage, il y a Dalou, insaisissable. Un jour il s’adresse à toi d’une manière très sympa, presque paternel et, le lendemain, il te dit bonjour comme ci il ne te connaissait pas… le suicide est forcement un sujet qu’on aborde dans ce genre d’établissement, et pas seulement les gens sont arrivés la après une tentative p.100 »

«Un midi à la cantine Steeve n’est pas la …. Je le vois arriver à la fin du repas au moment ou je sors de la cantine. Je le reconnais à peine.son visage tout gris, le blanc de ces yeux paraissent être complètement enfonces dans leur orbite. Il a le torse tout tordu dans son fauteuil et la tête légèrement de travers. Il roule en regardant droit devant lui. "Cava Steeve ?" p101 « Steeve vient de tombé dans un coma éthylique…

une demi-heure plus tôt, il s'était caché dans la salle de douche et avait vidé d'une traite une bouteille de vodka »

Le sujet des incidents d’érection que peut rencontrer la plus part des gens atteinte neurologique qu’on retrouve en p 86 avec son interlocuteur Jose il aborde cette discussion et explique le choix du port de jogging lors des séances de kiné.

Ces passages reflètent bien l'ensemble de l'ouvrage car on retrouve la notion de dépendance qui est développée dans le livre et on sent aussi la pointe d'humour qui est présente tout au long de l’ouvrage. En effet, malgré le sujet grave l'auteur n'est pas dans l’apitoiement, certains passages sont au contraires, plutôt drôles, d’autres en revanche, décrivent de façon très crue la réalité de la vie dans le centre de rééducation. Ce passage indique aussi que l'histoire qui est racontée n'est pas seulement celle de l'auteur mais aussi de ceux qui l'entourent, les autres patients, le personnel. si grand corps malade nous raconte son histoire durant l'année qu'il a passé au centre, il ne se limite pas à cela, il nous raconte aussi un bout d'histoire de ceux avec qui il a partagé son quotidien.

- Conclusion

Malgré le style familier qu’il a choisit d’utiliser, les notes d’humour, les dérisions, nous n’oublions pas que l’auteur traite de sujet sérieux. Grand Corps malade nous fais découvrir, à travers le regard des patients le relationnel sur le plan affectif, médical et paramédical mais aussi social. En effet, à l’occasion de cette lecture, qui m’a permis de me projeter dans mon futur métier d’éducateur. J’aurais à intervenir dans les ITEP (instituts thérapeutiques, éducatifs et pédagogiques), les SESSAD (services d’éducation spéciale et de soins à domicile), les SAMSAH (services d’accompagnement médico social pour personnes adultes handicapées), Les MAS (maisons d’accueil spécialisées), à l’exemple de l’ergothérapeute j’aurais à mobiliser les connaissances pour pouvoir accompagner la personne accueillie ou du kiné, qui met en avant l’humain avant de voir un patient. Cette approche m’a aussi, poussez à m’interroger sur la probable tenu, comportement à avoir face à des traumatisés crânien, les accidentés de moto, de voiture ou tout autres personnes en situation d’handicap moteur. Cette réflexion, m’a poussé à me questionner sur la situation de prévention de déviance et risques chez les jeunes tel quels prévention pourrait-on mettre en place pour les jeunes ? Comme l’auteur le rappel en p.57 « je suis surpris par le nombre de gars qui on le même âge que moi….

Je ne sais pas si ca veut dire quelque chose. Est-ce que vingt ans est réellement le temps de l’insouciance, où

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