Les romans du passé n'ont ils plus rien à nous dire ?
Par Orhan • 20 Octobre 2017 • 2 136 Mots (9 Pages) • 820 Vues
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aux personnages. Aujourd’hui il n’est plus (ou très peu question) de noblesse et des relations des courtisans a la cour. Pour des lecteurs contemporains savoir si la maîtresse d’un noble le trompait ou pas ne l’importe peu puisque ces liaisons ne sont plus d’actualité; bien que les liaisons amoureuse dans la haute sphère de la société (notamment en politique) puissent encore l’intéresser (prenons l’exemple du roman de Trierweiller sur ses relations avec le président François Hollande qui fit plus de 145 000 ventes...).
Certains termes utilisés dans les romans du passé ne coïncident pas avec notre époque actuelle, et cela ne rend pas possible l’intégration du lecteur au récit. Par exemple “gorge” (dans la Princesse de Clèves) pour signifier la poitrine/seins d’une femme, aujourd’hui ce terme n’est plus utilisé pour la même chose. Ou bien la phrase “nous le suivîmes jusqu’à l’hôtellerie où ces voitures descendent” dans le roman “Manon Lescault” écrit par Prévost où voitures ne désigne pas une automobile motorisée mais plutôt un moyen de transport tiré par des chevaux. Ou encore le terme “coche”, désignant un moyen de locomotion mu par des chevaux (comme un carrosse) qui aujourd’hui ne se dit plus. Dans le roman de madame de LaFayette, le terme “maître du transport” signifie une forte émotion, un sentiment passionné, c’est une expression désuète. Ce terme est aussi présent dans le roman de Prévost “Manon Lescault”, “jusqu’au transport”. Tout ces termes anciens, qui aujourd’hui ne sont plus utilisés ou alors le signification a changé, ne présentent que peu d’intérêt au lecteur, il ne peut ainsi se sentir concerné.
Grâce aux romans du passé nous pouvons voir quels étaient les moeurs, les habitudes et les activité du passé (la chasse, les règle de la courtoisie …)Seulement les gens à l’époque ne s’adonnaient pas aux même pratiques que les gens du XXIème siècle, il est donc difficile de s’identifier aux pratiques de la cour par exemple.
Nous avons vu que les romans du passés connaissent certaines limites à intéresser les lecteurs d’aujourd’hui et n’ont pas forcément beaucoup à nous raconter. Nous allons maintenant porter un jugement critique sur ces deux visions de la lectures des vieux romans et tenter d’arbitrer.
III]-
Après cette étude poussée sur l’intérêt que peuvent porter les romans du passé nous pouvons certes remarquer que l’étude est fastidieuse en raison du langage soutenue si différent du notre aujourd’hui, les tournures grammaticales et à cause du vocabulaire qui n’est plus utilisé… cependant ces vieux romans font partie de notre culture, de notre passé. Les romans du passé nous permettent d’en apprendre d’avantage sur le mode de vie des population antérieurs. Ce sont pour la plupart des récits picturaux qui mettent au premier plan nos ancêtres, et les lieux dans lesquels ils vivaient.
Ces romans ont un intérêt historique, et permettent aux lecteurs contemporains d’acquerir un esprit critique, grâce a ces romans nous pouvons faire des comparaisons a notre société actuelle.
La littérature est un art, comme la peinture, la musique ou l’architecture. Alors, les vieux tableaux, la musique classique ou l’architecture (gothique, médieval....) n’auraient-t-ils plus aucun intérêt pour nous ? L’esthétique du passée n’a-t-elle aucune valeur ?
Nous pouvons alors facilement déterminer que l’art fait partie intégrante de notre culture, et sans elles les hommes n’auraient rien que leur permettraient de s’émouvoir. L’art pictural actuel s’inspire des styles artistiques du passé, voire le copie complètement. A noter qu’en histoire de l’art, on nomme certaines périodes par rapport au passé auquel elles se réfèrent, tel que le "néo-classicisme", le "post-modernisme"...
Les romans actuels sont consciemment ou inconsciemment inspirés des romans anciens. Les romans du passés permettent l’apprentissage de la langue française, c’est pourquoi encore aujourd’hui certains romans sont encore étudiés. Nous pouvons prendre l’exemple du roman de Renart (cité précédemment) qui a inspiré certains auteurs contemporains comme Carl Gustav Jung, dans la création de son concept d’Enfant intérieur et Paul Radin, dans son étude du Trickster. Ces auteurs furent interpellés par la figure de Till l’espiègle ou celle du renard dans Le Roman de Renart, entre autres, comme modèles de ce qu’ils nommaient le "fripon divin" : un être espiègle, malicieux et facétieux.
Les romans du passé tout comme l’architecture ont, outre la capacité d’intéresser le lecteur, le visiteur, la particularité de développer en lui une réflexion. Si ce n’est pour plaire c’est pour exprimer un sentiment, une réflexion, voire même dans certain cas instruire le sujet.
La littérature peut instruire le lecteur, et les fondations du passé les constructions anciennes enseignent les
Les architectes d’aujourd’hui s’inspirent des constructions du passé pour ériger de nouveaux bâtiments (les pyramides de Gizeh ont inspirés les architectes de la pyramide du Louvre), comme les romans du passé inspirent a leur tour les auteurs d’aujourd’hui.
Conclusion:
Si lire un roman du passé ne présenterait plus aucun intérêt, cela signifie que les Hommes ne jugent pas important de connaître le passé. Pourtant c’est en connaissant notre passé que nous pouvons comprendre notre présent et fonder un avenir meilleur. Il y a plus de raisons qui poussent a lire un vieux roman que de ne pas en lire. Nous avons put voir le fait qu’un roman du passé n
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