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Du théâtre de l'absurde

Par   •  22 Février 2018  •  996 Mots (4 Pages)  •  624 Vues

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avec Berthe est impossible.

Les registres de caractère et de situation dominent la pièce : le caractère peu affirmé de Folleville en devient comique et l’acharnement de Manicamp a vouloir rien entendre sans le vouloir en est de même. Les procédés que l’auteur utilise sont choisis afin d’intéresser le spectateur et de l’intriguer tout en donnant des informations sur le caractère de Folleville : il se pose pleins de questions, il est perdu et ne sait pas comment agir : «Comprend-on ce Manicamp ? ». De plus, nous apprenons que Folleville aime les grandes femmes quand il décrit Aloïse : « une cousine de cinq pieds quatre pouces » à l’inverse de Berthe : « mais elle a un défaut, elle est petite…oh !mais petite !... ». Le monologue et la scène 2 soulignent la volonté de transmettre au public les informations nécessaire sur les différents caractères et la situation soulignent la double énonciation.

La didascalie d’ouverture prépare le spectateur à l’atmposphère de la pièce en décrivant les éléments du décor ainsi que le monologue bref de Folleville nous dévoile le dilemme auquel est confronté ce dernier par rapport à Manicamp : « votre fille n’est pas mon fait, cherchez un autre gendre… » Le rythme parfois saccadé de certaines phrases engendre des interrogations de la part du lecteur quant à la manière dont Folleville va pouvoir résoudre cette situation des plus délicates : « Alors j’hésite, je remets au lendemain, les jours se passent, et, si ça continu, je m trouverai marier sans m’en apercevoir ». De plus le dialogue ubuesque entre Manicamp et Folleville qui suit nous laisse entrevoir les difficultés de Folleville à se tirer d’affaires. Le comique de situation prend alors sens : « appelez-moi beau-père », « je vous écoute mon gendre »…

La scène d’exposition et la scène 2 rendent plaisant le début de la pièce par le comique de la situation soulignée une nouvelle fois par la didascalie initiale nous montre que les auteurs cherchent à donner un effet plaisant et l’envie de découvrir la suite de la pièce tout en se posant différentes questions comme : quand Folleville parviendra t-il à dire la vérité à Manicamp ? Le spectateur et le lecteur joue beaucoup de la situation dans laquelle se trouve Folleville. Des mouvements des personnages suscitent le rire : « ce bon Folleville » ou encore quand les personnages s’embrassent, le spectateur doit s’en amuser. Notons aussi, que la pièce se passe dans la coulisse comme nous indique la didascalie. La présence de différentes portes comme nous indique une autre didascalie peut amener le lecteur et le spectateur à se poser différentes questions quant aux différentes scènes et les « déplacements » des personnages durant la pièce.

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