Les fourberies de Scapin

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« N’est-ce pas quatre cents écus que tu dis ? » (Essaye de baisser le prix à payer, il tient à sauver ne serait-ce que 100 écus de plus).

« Mais dit à ce Turc que c’est un scélérat […] un infâme […] un homme sans fois, un voleur […] qu’il me tire cinq cents écus contre toute sorte de droit […] que je ne les lui donne ni à la mort, ni à la vie […] et que si je l’attrape, je saurai me venger de lui». Multipliant les injures contre le turc imaginaire, il passe aux menaces (éclater sa douleur). « […] Traite de Turc à tous les diables ! »

«Ne te l’ai-je pas donné ? » (Essaie une dernière fois d’échapper au paiement)

Figures de style :

Métaphore : «Ah ! le pendard de Turc, m’assassiner de la façon ! » (Montre à quel point devoir payer 500 écus lui fait mal).

Idée secondaire 2: M.R, il est égoïste

Il essaye par tous les moyens d’échapper au paiement de la rançon (gagner du temps) :

- envoyer la justice après eux

- échanger son fils contre Scapin

- vendre ses hardes au marché pour aller racheter son fils.

Champ lexical :

Comique de répétition («mais qu’allait-il faire dans cette galère ? ».)

- 1ère fois à du sens, répétition, devient alors des paroles vides, il tourne en rond, répétition sert à montrer qu’il est tourmenté.

- souligne l’entêtement du vieil homme

Regret obsessionnel, si son fils n’était pas aller sur ce bateau (pétrin), il n’aurait pas à payer 500 écus. Malheureusement, c’est le cas et il se rend compte qu’il n’y a aucune autre solution. («N’y avait-il point d’autre promenade ? »)

«Ah ! c’est la douleur qui me trouble l’esprit». Explique que ce trouble est dû à la douleur = douleur de l’avare. Prétexte de Géronte pour retenir l’argent : la douleur -> laisse penser à la douleur de perdre son fils mais c’est en fait la douleur de perdre son argent -> Scapin « je le vois bien ». (Montre bien que du début à la fin, il ne pense qu’à son argent).

Figures de style :

«Que je ne lui donne ni à la mort, ni à la vie». Métaphore

Conclusion partielle : En somme, l’avarice et l’égoïsme du personnage de Géronte dans cette scène, a permis de faire une meilleure analyse de ce dernier.

Conclusion : Tout compte fait, ce fut grâce aux talents de manipulation de Scapin et à sa rancune, ainsi qu’à l’avarice et l’égoïsme de Géronte que la scène 7 de l’acte II a été possible d’être analysée. Grâce à ces caractéristiques psychologiques présentées dans cette scène, Molière montre à quel point les préjugés au sujet de l’intelligence selon les classes sociales peuvent être facilement brisés. Comme quoi, un simple valet peut être plus rusé que certains grands hommes de la bourgeoisie, il suffit d’user que de quelques stratégies et de talent, et puis le tour est joué !