La littérature au XVIIIe siècle
Par Ninoka • 11 Septembre 2018 • 1 003 Mots (5 Pages) • 397 Vues
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société, il fait partie du mouvement humaniste et contribue à l’amélioration de celle-ci.
Laurent Gaudé publie en 2006, un livre intitulé « L’eldorado » reprenant un sujet très actuel qui fait souvent polémique, l’immigration. Au fil de la lecture, on s’aperçoit que le commandant Piracci est révolté contre un système, qu’il a servi pendant vingt-ans. «Discours huilés, discours mensongers». Cette volonté gouvernementale de fermer les frontières à ceux qui n’ont pas eu la chance de naître «du bon côté». «Vous êtes la muraille de l’Europe (…) C’est une guerre. Il n’y a ni coups de feu ni bombardements mais c’est une guerre et vous êtes en première ligne. Ils sont toujours plus nombreux et la forteresse Europe a besoin de vous». On s’aperçoit aussi de l’engagement de l’auteur, de l’émotion qu’il transmet au lecteur, la vision humaniste et intime de ces problèmes souvent réduits aux statistiques. L’important, c’est la force qui jaillit de ces pages, la révolte aussi face à ces misères que l’Europe refuse de voir. Cette Europe qui n’a plus de rêve, comme l’explique un inconnu que Salvatore rencontre dans le cimetière de Lampedusa: «L’Eldorado, commandant. Ils l’avaient au fond des yeux. Ils l’ont voulu jusqu’à ce que leur embarcation se retourne. En cela, ils ont été plus riches que vous et moi. Nous avons le fond de l’œil sec, nous autres. Et nos vies sont lentes.» Par ce roman plein d’émotions fortes, Laurent Gaudé partage sa vision, ainsi que l’engagement qu’il porte à l’amélioration de la société notamment à ce sujet ; l’immigration.
Dans cette seconde partie sera étudié les limites des engagements faits pour contribuer à l’amélioration de la société.
Tout d’abord, on peut revenir sur « Montres et Prodiges » (1573), d’Ambroise Paré. Son engagement afin de contribuer à l’amélioration de la société trouve ses limites notamment par la manière dont il décrit son opinion. Selon lui « les monstres » sont des phénomènes surnaturels, il y a une part d’imagination, or pour porter une critique de la société il faut constater les faits comme l’a fait Laurent Gaudé lors de son voyage en Irak. Ambroise Paré fait aussi référence aux croyances, en parlant souvent de Dieu « lois ordonnées de Dieu et de Nature », « procèdent au jugement de Dieu », « de le pure volonté de Dieu » etc ; il ne reste pas neutre face à la société.
Le XVIIIe siècle, ou « siècle des Lumières », a été marqué par l’instauration en 1742 d’un corps de censeurs royaux qui a pour but contrôler toutes nouvelles publications comme des livres, journaux, bulletins d’informations, pièces de théâtre etc. Cette censure dans de nombreux cas a empêchée la publication d’ouvrages qui portaient une critique de la société. Les auteurs n’avais donc plus de leur liberté de pensée et d’esprit, mais étaient soumis à l’arbitrage de ces juges qui s’acharnaient contre les philosophes tels Diderot, Voltaire, Rousseau ou encore Montesquieu.
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