Écriture d'invention

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Il est évident qu’une personne qui aurait voulu tuer avec préméditation, ne serait pas sincère à ce point. Elle essayerait de mentir le plus possible. Cela met en doute le fondement des accusations portées contre Mr. Meursault.

Puis n’oublions pas que le procureur qui a mené ce cas cherchait à condamner coute que coute l’accusé d’une manière intentionnée qui laisse entrevoir sa volonté de triompher même s’il ne rend pas justice. Meursault est accusé d’être un mauvais fils, immoral et n’ayant aucun sentiment mais en réalité c’est lui-même qui se transforme en quelqu’un d’immoral car il n’a cherché que son bénéfice dans cette accusation. Celui-ci arrive même à harceler un témoin, Marie qui traite d’amante de Meursault quand elle est sa future épouse. Celle-ci a « craqué », parce que un mauvais avocat de la défense désigné d’office « l’a forçait à dire le contraire de ce qu'elle pensait"… Puis le procureur va même jusqu'à comparer ce crime à celui d’un parricide qui doit être jugé un autre jour.

Emporté par sa démonstration, le procureur réclame la tête de l'accusé. En conclusion, Mr. Meursault est un monstre, qui n'a rien à faire dans une société dont il méconnaît les règles les plus essentielles. Il est jugé pour son comportement dans la vie et non pas pour le crime qu’il vient de commettre.

Ce n’est pas grâce à la médiocre plaidoirie de son avocat, qui curieusement a reçu les félicitations de ses collègues, qu’il a évité la peine de mort. Il doit mourir au nom de la république française, parce qu’il n’avait « rien à faire avec une société dont il méconnaissait les règles ». Est-ce que la République française a le droit de condamner à mort un de ses compatriotes quand il a commis un acte en légitime défense ?