Zadig carnet de lecture

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Chapitre XIV à XIX :

Dans le chapitre 14, Zadig est attaqué, mais il est chanceux et le seigneur des brigands vient l’aider. Arbogad apparait comme un personnage sympathique, je pense que Voltaire veut nous le présenter comme quelqu’un de bien, il nous présente ses qualités, puis il insiste sur les défauts mais sur un ton comique, il raconte sans honte, sans pudeur ses méfaits "je commençai par voler deux chevaux", "je me mis en état de voler de petites caravanes", "j’acquis ce château par voie de fait". C’est un personnage contradictoire qui est rendu sympathique car il est comique.

Dans le chapitre 15, Zadie tombe par hasard sur un pêcheur qui vient aussi de Babylone. On éprouve plus de pitié que de compassion pour le pêcheur qui a tout perdu. Mais on se rend compte que finalement il n’y a pas que Zadig qui rencontre des destinées tragiques.

Dans le chapitre 16, Zadig rencontre par hasard Astarté. Les chapitres 14,15 et 16 font beaucoup avancer l’histoire en utilisant à trois reprises le système du hasard.

Dans le chapitre 17, Zadig participe à un tournoi, c’est le seule chapitre où il gagne quelque chose par lui même et pas par le hasard.

Dans le chapitre 18, l’ermite est un personnage qui prend une dimension symbolique, d’abord avec l’apparences d’envieux sage, puis avec celle d’un ange ". Il y a un enseignement moral visible à travers les impératifs "souviens toi", "cesse", "prends". On apprend que d’après Voltaire, Dieu est parfait "ordre, qui serait parfait, ne peut être que dans la demeure éternelle", créateur "il crée des millions de mondes", puissant "sa puissance immense", et n’est que bien "Etre suprême de qui le mal ne peut approcher". Voltaire fait apparaitre Zadig, représentant ici l’homme en général, comme vulnérable et faible avec un vocabulaire péjoratif "faible mortel", "je me défie de moi même", "m’éclaircir d’un doute". L’ange confirme la faiblesse de l’homme en insinuant que les hommes sont généralement mauvais "un petit nombre de justes répandus sur la terre".

Dans le chapitre 19, tout à l’air de s’accélérer, Zadig trouve les réponses aux énigmes sans problèmes, le combat se finit très rapidement… Voltaire reprend le schéma classique des fins de conte, il exagère "le plus beau siècle de la terre", tout paraît trop beau pour être vrai.

Appendice

On peut relever dans La Danse énumération parodique des généalogies orientales et bibliques "Nabussan, roi de Serendib, fils de Nussanab, fils de Nabassun, fils de Sanbusna"

Lien avec le cours

On retrouve différents éléments du conte dans Zadie, comme les début d’un conte, ici au chapitre 2 par exemple "Un jour", la fin heureuse, l’époque reste indéterminée, la temporalité n’est pas réaliste et le portrait des personnages est simplifié.

C’est un conte philosophique, il critique le pouvoir : pour être bon, le roi Moadbar doit écouter les conseil de Zadig. Il critique la justice : Zadie est arrêté pour un mettre et l’enlèvement d’un couple sans qu’il puisse se défendre. Il songe à la recherche du bonheur : Zadig s’interroge souvent sur les circonstances qui pourraient mener au bonheur. Il critique la religion : Zadig, à travers ses interventions, montre que les désaccords entre les gens émanent souvent des traditions religieuses.

Résumé Zadig

Ce conte raconte l’histoire de Zadig, pourvu de toutes les qualités héroïques, qui vit à Babylone. Ce jeune optimiste sur qui le malheur s’abat régulièrement tombe amoureux de la reine Astarté, épouse du roi Moadbar pour qui Zadig était devenu un "grand ministre".

Il fut bientôt chassé de Babylone et ensuite vendu à Sétoc, un marchand arabe. Plus tard, Sétoc fit de Zadig son conseiller. Il aide Sétoc à résoudre ses problèmes, arranger des conflits… Sur la route vers Babylone, il rencontre le roi des brigands, Arbogad, puis un pécheur autrefois marchand de fromage à Babylone, puis il retrouva Astarté, devenue esclave. Quand celle ci redevint reine, Zadig à traverser les épreuves pour pouvoir épouser Astarté et devenir le roi. Quand il devint roi, Babylone commença à connaître des temps heureux.

Biographie Voltaire

François Marie Arouet est né en 1694 à Paris. Il est issu d’une famille bourgeoise. Son père était notaire royal au Châtelet.

Voltaire fait ses études chez les jésuites. Ses écrits satiriques sur les amours incestueuses du Régent font scandale ce qui lui vaudra d’être emprisonné 11 mois à la Bastille (de mai 1717 à avril 1718).

Une fois sorti de prison, il adopte le nom de Voltaire en 1719 qui est l’anagramme de son nom Arouet l(e) J(eune) en latin (AROVET LI), et présente sa première tragédie Œdipe qui connaît un grand succès. Il présente ensuite Arthémire en 1720, puis La Henriade en 1723. En 1726, Voltaire s’exile en Angleterre pendant deux ans et demi à la suite d’une altercation avec le duc de Rohan.

Voltaire est nominé au titre d’historiographe du roi Louis XV en 1745, collabore au septième tome de l’Encyclopédie et meurt en 1778 à Paris, l’Église ayant refusé des obsèques il est enterré presque clandestinement.