Sujet d'invention, l'utopie
Par Ninoka • 2 Novembre 2018 • 1 417 Mots (6 Pages) • 644 Vues
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Enfin il me demanda d’un ton assez contraignant de lire une page du livre. Je commançais à la lire et puis à chaque phrase lue il cherchait à m’expliquer :
" alors la tu vois, me racontait-il, Il vient de tuer son père mais son amour pour lui est tellement fort qu’elle ne lui en voudras pas! continue
-Chimène
Va, je ne te hais point.
Don Rodrigue
Tu le dois.
Chimène
Je ne puis."
L’homme continuait à me décrire ce que chaque ligne signifiait et tout cela me parraissait étrange, comme si je l’avais déjà vécu, c’est à dire que le sentiment décris dans ce passage,
je l’avais déjà ressentis. Je me suis mis à douter...
Il sortit une boîte d’un tirroir avec écrit dessus " poésie " de nouveaux auteurs étaient apparents: Baudelaire, Apollinaire, Verlaine, Ronsard, Rimbault, de biens beaux inconnus!
Il me fit lire " Mignone allons voir si la Rose. " En me détaillant ce que l’ auteur voulait transmettre au lecteur à travers son écrire pour le moin différente de la notre.
je me sentais perdu dans ma tête. Je me trouvais dans un doute énorme.
" Alors , qu’en penses-tu ?, m’interrogea-t-il? Explique moi ton sentiment.
-Euh c’est à dire que .. , lui dis-je en baigayant
-il me coupa et s’exclama,Tu ne sais même pas exprimer tes sentiments car ta société ne te le permet plus depuis quatre-vingts ans.
- Mais quel age avez-vous? d’ou vous vient ce savoir?, le questionnai-je.
-j’ai plus de 120 ans mais cela ne se voit pas car je vis heureux de ma culture et de la connaissance artistique que j’ai pu develloper au court de mes années.
Mais hélas depuis 80 ans notre monde a décidé que ça devait changer.
les fous font croire que les arts pervertissent mais au contraire ils offrent liberté de pensée, richesse de vocabulaire, culture et éducation."
Après cette déclaration je me sentais renversé. Tout prennait sens, je n’était devenu que simple sujet de cette societé voulant seulement nous numériser et nous faire travailler.
Je devais changer ça. je lui ai ensuite demandé de m’aider à remettre en marche mon véhicule pour que je puisse rentrer chez moi. il s’en occupa et me la fit fonctionner à nouveau .
j’en profitai pour emprunter deux Molières à mon nouvel ami et je fini par m’en aller en promettant de revenir le lendemain pour lui en louer d ’autres.
En arrivant chez moi et déscendant de la voiture je fis tomber par terre sur le trottoir mes livres. La voisine s ’en aperçu et s’empressa de crier à toute les portes mon "délit".
Il ne fallu qu’attendre deux minutes pour voir débarquer deux policiers armés. Je me mis à courrir en direction de la fôret.
Au niveau de la boulangerie les policiers me ratrappèrent et me plaquèrent au sol pour me mennoter devant les personnes qui sortaient avec leurs baguette bien cuitte et leur croissant.
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