Roman d’un enfant

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C’est l’utilisation du registre lyrique qui montre ses émotions.L’incompréhension reste frappante pour Loti dans ces phrases, il est conscient de la peur qui lui était complice « Et j’éprouve encore un frisson rétrospectif, dès que je concentre mon esprit sur son souvenir » ; « [...] malgré toutes mes hésitations, malgré touts mes volontés qui essaieraient de me retenir. », la rencontre reste inexplicable pour l’auteur jusqu’à présent.La curiosité de l’enfance ne peut qu’attribuer aux sensations nouvelles. Loti passe par plusieurs catégories pour mettre en valeurs les différentes sensations ressenties : L’olfaction« L’air vif,âpre, sentait je ne sais quoi d’inconnu »(l.10) ;l’audition « un bruit [...]se faisait »(l.10) ;la somesthésie cutanée « Je m’arrêtai, glacé frissonnant de peur »(l.17) et enfin la vue qui se perçoit dans la description du paysage (l.18).Loti semble incertain et inquiet comme le soulignent les phrases composées évoquant ses introspections « Dès cette première entrevue sans doute, j’avais l’insaisissable pressentiment [...] ; Peut être, inconsciemment [...] ». Les différentes sensations sont causée par une inquiétante étrangeté qui entraine une montée d’adrénaline familière.L’impression de l’auteur provient de l’intensité de la mer. En effet Loti évoque clairement le sentiment de déja-vu qui reste encore imprécis lors de cette rencontre « Pour la reconnaitre ainsi, la mer, l’avais je déjà-vu ? »(l .25) il en vient même à faire de suppositions rétrospectif (l.26)

DES SENSATIONS PROVOQUANT UNE IMPRESSION

LA FASCINATION ET UNE IMPRESION DE DEJA VU

UNE ATMOSPHERE EFFRAYANTE

C’est dans la description du paysage que l’auteur ressens une impression familière. Loti livre ici une description de l’atmosphère ainsi que de ses réactions : jeune âge de l’auteur ainsi que le temps lors de la rencontre « A la tombée de la nuit » (l.9) sont des critères qui justifient l’atmosphère effrayante du décor. Nous avons la description du lieu de l’action ,qui sert de décor e est à l’aide de connotations péjoratives « de ce coin de village » (l.14) ; « longue fente vide,d’une clair pâleur j’aune » « vert obscur »(l.23)La mer occupe une place très importante dans le roman. La mer qui est sensé être un sujet d’émerveillement correspondant au jeune âge du narrateur est décrit comme menaçante : « [...] quelque de chose de sombre et de bruissant [...]qui me donnait le vertige mortel... » ; « [...] avec un air de méchanceté sinistre.

(l.29)UN PAYSAGE MARITIME ANGOISSANT

tout d'abord, lorsque le narrateur raconte la rencontre la désigne comme le déclic de son destin". Il "s'est mis a la personnifier comme une personne à plusieurs reprises : « l’impression qu’elle m’a causée »(l.1) ; « une chose qui s’appellait la mer »(l .6) ; « Pour la reconnaitre ainsi »(l.30)