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Pour qui écrit-on?

Par   •  30 Octobre 2018  •  2 892 Mots (12 Pages)  •  366 Vues

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> idée de renaissance !

l ‘auteur ne peut donc avoir aucun lien avec l’homme réel.

Au contraire, certains ont besoins de ce lien de filiation pour devenir écrivains comme Proust avec le trouble de la perte de ses parents qui lui ont donné l’envie d’écrire.

L’auteur c’est l’autorité. Quelle sont ses attentions ? c’est une consc. Que voulait il dire ?

Bcp d’universitaires de l’école de Genève se sont penchés sur cette question (Starobinski, Rousset, Poulet, Richard) dans les années 60-70. Starobinski dit qu’il du mal a etudier des auteurs qui ne leur parle pas. Cependant il faut aussi se demander ce que le texte renferme comme virtualité. Pour trouver l’intention de l’auteur, on peut déjà regarder la préface ou la poste face, les titres, les notes = paratexte ). Parfois les préfaces nous préparent à la lecture et parfois elles nous trompe (ex les liaisons dangereuses qui disent à la fois que c’est inspiré du réel et en même temps que c’est fictif)

L’auteur est là, il est bien garant de son texte.

Préface de Gargantua par Rabelais

le corps a bcp d’importance dans sa litté (le corps malade, le corps séduisant, le corps déforme etc). Dans sa préface, il utilise la métaphore de l’os qu’il faut briser pour « en obtenir la substantifique moelle » et d’autres images pour faire de la lecture de son texte, une lecture allégorie. Le symbole à la différence de l’allégorie n’est pas un récit avec plusieurs symbole. Par ex l’allégorie de la justice c’est la femme avec son glaive, la balance et les yeux bandés. Par contre si on prend un par un, la balance / le glaive / les yeux bandés ce sont des symboles qui forment ensemble une allégorie. Cette dernière permet de donner du sens au texte, de le réactualiser, de remotiver le sens du texte. Un peu plus loin dans la préface de Rabelais, il dit à ses lecteurs le contraire. En fait il nous laisse la liberté d’interpréter les sens cachés ou non en donnant la responsabilité au lecteur et en se dédouanant en disant qu’il avait bu et qu’il ne pourra pas redonner le sens de son œuvre. Il ne pas vraiment garant du sens de son roman.

l’image dans le tapis par Henry James

narrateur critique litté ambitieux et qui veut se faire reconnaître, il admire un écrivain Vereker. Un jour son ami, Corvick lui demande d’écrire un article sur Vereker. Il veut que cet auteur lise son article. Il arrive à se faire inviter à une fete où Vereker est là. Il pose des articles de ce qu’il a ecrit. Rien ne se passe. Finalement, le narrateur va voir Vereker, et ce dernier lui dit que c’est pas du tout ce qu’il a voulut ecrire. Vereker dit que c’est comme une tapisserie, il faut prendre de la distance pour comprendre le secret. Finalement, Vereker se mari puis meure. Le narrateur, lui se demande si Gwendoline, la femme de Vereker connaît le secret. Elle lui dit que oui mais ne lui donnera pas. Elle écrit brillamment comme son ancien mari se remari puis meurt à son tour. Le narrateur se demande si le secret c’est l’amour, écrire pour l’autre. Il va voir le second mari mais il ne sait pas ce secret.

Finalement l’attention de l’auteur echape aux lecteurs. Henry James peut etre veut passer le message qu’en fait les critiques veulent absolument tout expliquer mais sont à coté de la plaque.

Par ex Rilke, lui dit qu’il lui faut des jours pour qu’il ecrive une phrase.

Le sens de l’ouvre echappe peut etre meme à son créateur.

« donner juste les éléments avec lesquels le lecteur peut construire son oeuvre » Gionot

Comment lire un texte littéraire, que peut on y lire ?

On ne lit pas un texte litté comme d’autres textes > qu’est ce qu’un texte qui est litté ou non

qu’est ce qui permet de cerner l’aspect litté d’une œuvre > l’article, le guide, le dictionnaire etc cherchent à être vrai alors que la litté ne cherche pas à etre concret, proche du réel.

Le plaisir litté c’est le plaisir de l’imagination, esthétique (!), + la notion de l’auteur (on va regarder le romancier avant de lire un livre mais on ne s’attarde pas à savoir qui a écrit cette définition du dico etc).

On peut lire différentes choses en fct de nous. Par ex on relis un livre sans avoir la même impression. Virginia Wolf dit que pour faire sa bio il faudrait comprendre comment elle a lu et relu Hamlet à différente période de sa vie. Le statue d’oeuvre litté a donc varié en fct des mœurs de l’époque. Par ex avant le roman n’était pas considéré comme de la litté.

Le silence de la mer est l’histoire de personnes qui doivent héberger un officier allemand, ils n’ont pas le choix et ils décident de ne jamais parler à cette homme. A la sortie du livre pdt la guerre, on adore cette œuvre. Cependant après la guerre, on déteste ce livre et on accuse l’écrivain de collabo. Ce qu’on peut lire dans un texte litté est variable.

Madame bovary et les fleurs du mal ont subi un procès par le juge Pinard la même année. On juge la litté à la lumière du code pénal. Ils ne voient pas la spécificité de la litté. Ce n’est pas le thème qui choque c’est la facon dont l’histoire est raconté. On est dans le regard d’Emma et non dans celui de Flaubert. Le fait qu’il ne condamne pas explicitement l’adultère dans son roman fait penser aux juges qu’il cautionne cette immoralité. Ces grands procès litté on servit à prendre du recul ce qu’est la litté. Bourdieu dans les règles de l’art il distingue les spécificités de la litté. Il ne faut pas oublier que cette notion de litté est assez récente. Avant on mettait tout dans le meme sac sous le nom de belles lettres. La différence se fait vers le 18 -19 eme.

L’anecdote du soldat de Baltimore, se fait avoir par lillusion théatrale d’Othello et bondit sur scène ne voulant pas qu’Othello assassine sa femme.

Pour une esthétique de la reception par Jauss dit qu’on aborde une œuvre jamais innocemment > il a tjrs une attende du lecteur (par ex si on ne lit que du romantique et si on lit du classique on est déboussolé) c’est ce qui s’appelle l’horizon d’attente comme si on etait conditionné. La reconnaissance litté déjà joue, par exemple quand on lit un Balzac, on va pas dire que c’est nul mais que c’est ennuyeux.

Dans

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