Marivaux, l'Île des esclaves

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B. La révolte d’Iphicrate

En progressant dans la scène, on passe de la soumission d’Arlequin a sa révolution, son affranchissement. Il commence par se moquer (l.48) « Ah, ah ah monsieur Iphicrate », avec ironie et insolence, il n l’écoute plus (l.45) « tala ta », ne lui obéit plus (l.54) « J’ai les jambes si engourdies ». Il lui adresse des reproches afin de remettre en cause les usages ordinaires de son maitre. Parmi ses reproches il y a le manque de respect de son maitre, ses insultes habituelles fait sur le ton de l’ironie. Enfin (l.90) « Tu me traitais comme un animal », lui reprochant sa déshumanisation en utilisant un ton sérieux, accusateur, virulent. A travers ces propos, MARIVAUX a pour but de faire changer le comportement des maitres. A la fin de cette extrait Arlequin ne reconnait plus le statut d’Iphicrate. Arlequin utilise le tutoiement a la place du vouvoiement, ce changement est significatif. Nous avons une opposition entre le temps de l’impératif et du futur. Cela montre que l’esclavage d’Arlequin est une époque révolue. Il emploie des négations, ce qui exprime que son asservissement est révolu. Par conséquent MARIVAUX conteste les injustices sociales et les abus de ceux qui dominent à travers les propos accusateurs que celui-ci tient face à son maitre. Enfin nous allons voir qu’il utilise le comique.

III. Le comique

Arlequin appartient à la commedia dell’arte, il a un caractère épicurien, il aime la bonne chère, boire… il pourrait être qualifié de bon vivant. Il s’amuse, qualifie sa bouteille d’« être chère », c’est une personnification. Il est en total décalage avec Iphicrate, qui lui est angoissé, tient des propos alarmistes, il veut partir

Conclusion : « Catizat idendo mones » MARIVAUX nous fait réfléchir à travers l’humour