Lecture cursive, Bonjours tristesse, Françoise Sagan
Par Christopher • 29 Novembre 2018 • 976 Mots (4 Pages) • 1 091 Vues
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Raymond est le père de Cécile, il a une quarantaine d’année et il est veuf depuis 15 ans. Sa fille est très importante pour lui, il ne se souci pas des résultat scolaire de Cécile, il veut seulement qu’elle soit heureuse. Au début du roman il est avec Elsa, puis ils se séparent et a une liaison avec Anne.
Anne est une femme de 42 ans, très sérieuse de caractère. Les ami de Anne viennent tous d’un bon milieu et on tous réussis. Elle se sent responsable pour Cécile, parce qu’elle a une liaison avec Raymond.
Elsa est une femme simple, pas très intelligente. Elle n’est pas très exigeante. Elle aime Raymond, même quand il l’a plaqué pour Anne. Cécile utilise la naïveté d’Elsa pour l’ impliquer dans ses projets. Cyril est un étudiant de droit, qui est en vacances avec sa mère. Cécile est amoureuse de lui. Elle implique Cyril aussi dans ses projets, mais cela ne l’intéresse pas vraiment, il le fait seulement pour faire plaisir à Cécile.
Le passage qui m’a le plus marquer
« — Anne, nous avons besoin de vous !
Elle se redressa alors, décomposée. Elle pleurait. Alors je compris brusquement que je m’étais attaquée à un être vivant et sensible et non pas à une entité. Elle avait dû être une petite fille, un peu secrète, puis une adolescente, puis une femme. Elle avait quarante ans, elle était seule, elle aimait un homme et elle avait espéré être heureuse avec lui dix ans, vingt ans peut-être. Et moi... ce visage, ce visage, c’était mon œuvre. J’étais pétrifiée, je tremblais de tout mon corps contre la portière.
— Vous n’avez besoin de personne, murmura-t-elle, ni vous ni lui. » Page144
Ce passage est sans doute mon passage préféré. Cécile se rend compte que ce qu’elle a fait une bêtise. Peut être a-t-elle punis son père d’être heureux.
Mon avis sur le livre
J’ai aimé Bonjours tristesse :
Françoise Sagan à notre âge quand elle écrit ce livre. Une écriture simple, des phrases courtes. Des paradoxes à chaque page : soleil, tristesse ; amour, mépris ; bonheur, jalousie…
Les personnages terriblement existants qui ont enflammé mon imagination :
J’ai ressenti la fragrance des pins. J’ai vue leurs ombres dans la forêt. J’ai farnienté avec Cécile dans la chambre. J’ai aimé Cyril ce jeune homme brun.
La villa est magnifique, l’été est brûlant, la méditerranée toute proche. Il faut lire ce livre pour retrouver les sentiments de notre âge : l’ennui, la douceur, la tristesse, la jalousie. Des sentiments que toute adolescente « gâtée » peut éprouver même actuellement.
En 1954 ce livre a fait scandale. Il suscitait chez moi une forte curiosité. Je l’ai lu sans jamais m’ennuyer, sans sauter une ligne. Je le relirai, un peu plus tard. Est ce que je porterais le même regard sur la jeunesse ?
Œuvre
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