L'évolution du théâtre au nouveau théâtre.
Par Andrea • 21 Juin 2018 • 2 672 Mots (11 Pages) • 499 Vues
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va en faire le reflet de la seconde guerre mondiale. De plus, le niveau de langue sera plus familier que celui de l’antiquité et il va y avoir des anachronismes.
Le théâtre de l’absurde a été un courant très important. On sort de deux guerres mondiales, celle de 1914-1918 et 1939-1945, qui se sont enchaînées et les auteurs à la fin de la seconde guerre mondiale ont l’impression d’être dans un monde complètement absurde, incohérent. Leur théâtre va donc refléter cette incompréhension totale et ce rejet de l’humanité.
Donc d’abord ça va se traduire par la crise :
-de l’imitation : les auteurs de théâtre ne vont plus rechercher à recréer ce monde qui paraît réel. Les histoires vont paraître complètement invraisemblable. Le but ne va plus être de recréer un univers qui paraît réel mais un univers tout autre.
-du personnage : les personnages vont peu à peu se vider de leur humanité, ils ne vont plus avoir de caractères définis, de personnalité.
-de l’intrigue : les motivations des personnages de l’histoire vont être de moins en moins claire et l’intrigue va être complètement perturbée, il n’y aura plus d’ordre chronologique, il va y avoir beaucoup d’incohérence dans leur intrigue mais c’est une volonté de la part de l’auteur.
-du langage : les personnages ne se comprennent plus
Ce théâtre de l’absurde a pour but de conduire le spectateur à s’interroger sur la condition humaine.
Le théâtre engagé a été créer en parallèle au théâtre de l’absurde et qui va mettre en scène des conflits historiques. Par exemple, Genet, dans Les Paravents, va parler de la guerre d’Algérie. Ce théâtre incite donc l’Homme à s’engager. Sartre, dans Les Mains sales, va inciter les individus à s’engager dans la vie social et politique. Ce théâtre a pour but de conduire le spectateur à s’interroger sur l’ordre social et lui faire prendre une part active à ce qui se passe autour de lui, dans le monde dans lequel il vit.
Deuxième partie : Genres et registres théâtraux
La comédie
La comédie classique
La comédie classique est née dans l’antiquité et voit son apogée véritablement au XVII ème siècle. C’est une comédie qui s’inspire de sujet espagnol très régulièrement. Par exemple, Dom Juan de Molière. La comédie s’écrit soit en vers, soit en prose alors que la tragédie ne sera écrite qu’en vers. Toute les comédies se ressemble au sens que ce sont des histoires d’amour qui sont en général contrariées souvent par un père qui ne veut pas que sa fille se mari avec une jeune personne. De plus, le dénouement d’une comédie classique est toujours heureux. Au XVII ème siècle, on considère que la comédie est moins noble que la tragédie donc son but sera d’essayer d’égaler la tragédie. La comédie classique a une double visée : celle de plaire et celle d’instruire. Molière a dit que son but dans ses comédie était de corriger les mœurs, les défauts humain par le rire notamment en se moquant des travers humain.
La comédie populaire
Voici quelques exemples :
Il y a le vaudeville apparu à la fin du XIX ème siècle. Il traite, en général, le cas des bourgeois et de leur vie conjugale dissolue. Il n’a plus de visée moraliste, il a pour seul but de plaire.
Ensuite, il y a la commedia dell’arte : venue d’Italie, la commedia dell’arte est jouée par des comédiens professionnels, de véritable virtuoses, qui improvisent à partir de canevas préconçus.
Puis, il y a la farce : héritage du Moyen-Age, la farce fait rire par des situations scabreuses, des gestes parfois osés, des jeux de mots où fleurissent les grossièretés.
Quatrièmement, il y a la comédie régulière : c’est une grande comédie en cinq actes et en vers qui respecte les règles de l’idéal classique : unité d’action, de lieu, de temps, vraisemblance et bienséance. Corneille, dès 1633, puis Molière font de la comédie un genre pleinement littéraire.
Pour finir, il y a la comédie-ballet qui fait intervenir la musique, la danse et le chant. En unissant ces arts si différents, la comédie gagne en fantaisie sans perdre sa dimension satirique.
Registre comique
Le registre comique a pour but de faire rire parce que ça met à distance des événements qui peuvent paraître graves ou problématique. Pour faire rire, le registre comique utilise les ressorts de la comédie : le comique de situation, le comique de gestes, le comique de mots et le comique de caractère.
La tragédie
La tragédie classique
La tragédie classique a été inventée dans l’antiquité et a connu son apogée au XVII ème siècle. La tragédie classique reprend très souvent des mythes grecques comme celui d’œdipe. La tragédie classique est toujours en vers, elle met toujours en scène des personnages nobles qui luttent contre leur destin. Son dénouement se termine toujours par la mort du personnage.
Il y a trois règle pour la tragédie classique :
-la vraisemblance : tout ce qui est montré sur scène doit être réaliste, doit pouvoir arriver dans la vie de tous les jours.
-la bienséance : il ne faut pas montrer sur scène des actions choquantes et brutales.
-règle des trois unités : 1 jour, 1 lieu, 1 action.
Elle a pour but de pousser le spectateur a se purger de ses passions.
La tragi-comédie
La tragi-comédie est née au début du XVII ème siècle pendant la période baroque. La caractéristique de la tragi-comédie est de mélanger le registre tragique (sujet sérieux, choix contradictoire) et comique (invraisemblance, dénouement heureux). Par exemple, Le Cid de Corneille.
Le registre tragique
Son but est de provoquer la terreur et la pitié chez le spectateur. Il y a une dimension de fatalité du sens où le héros va devoir affronter l’inéluctable (son destin) et au sens funeste car le héros meurt à la fin de l’histoire. De plus, dans ce registre, il y a beaucoup de figures d’amplification comme
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