Incipit de L'éducation sentimentale de Flaubert
Par Ninoka • 22 Juin 2018 • 2 854 Mots (12 Pages) • 795 Vues
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3. Les Valeurs de l'imparfait:
Dans le deuxième paragraphe, on y trouve l'imparfait duratif c'est à dire que nous trouvons des actions qui ne sont pas limitées dans le temps et qui durent juste à ce que le bateau parte. On n'y trouve également l'imparfait descriptif qui sert tout simplement à décrire et à planter le décor.
Le deuxième paragraphe et confrontez au quatrième, qui utilise l'imparfait d'action secondaire. C'est à dire, que l'imparfait s'oppose au passé simple avec le verbe "embrassa" (L.13) qui est plus fort que les verbes à l'imparfait puisque celui au passé simple donne un sentiment. L'imparfait s'oppose également au passé simple pour une autre raison, les verbes à l'imparfait désigne une durée, une action qui n'est peut être pas encore achevée et que l'on représente dans son déroulement, alors que le verbe au passé simple désigne une action qui vient de s'achevée. L'imparfait est généralement utilisé pour tout ce qui n'est pas important comme les actions secondaire et la description ou encore se qui se prolonge dans la durée. Alors que le passé simple caractérise un passage important et terminé.
4. La rivière :
A. Le champ lexical qui évoque la rivière:
Dans ce septième paragraphe nous trouvons le champs lexical de la rivière, avec une rivière qui "bordée par des grèves de sable" (L.27), le sable nous fait penser à la mer, et donc à la rivière qui est bordée, c'est à dire que la rivière possède du courant, puisque le verbe border nous donne une vision de quelque chose qui se balance, donc qui nous fait penser au courant de l'eau et aux battements des vagues. "Onduler sous le remous des vagues" (L.28) les trains de bois caractérisent des morceaux de bois s'étant déchiré de l'arbre et mis sur cette rivière. "un bateau sans voile" (L.28) "pêchait" désignent des termes qui se rapporte à la rivière. "Seine" (L.30) est la rivière où se passe cette histoire. "Rive" (L.31) caractérise le bord de la rivière.
B. Le mouvement souligné par les sonorités et le rythme:
Pour la description de la rivière, le narrateur adopte des propositions plus longues comme pour imiter le flux paisible de la rivière. Le rythme et lui marqué par des points et des virgules, mais surtout par un point-virgule qui se situe au centre de ce paragraphe et qui le divise en deux partit comme si une partie désignée une vague et l'autre partie en désignée une autre. Dans ce paragraphe, il y a des allitérations en [e] sable, vagues, voiles, homme, brumes, errantes, colline, droite, seine, proche, rive. Mais également des allitérations en [è] étaient, grèves, rencontraient, mettaient, pêchait, suivait, abaissa. En [r] rivière, bordée, grèves, rencontraient, trains... Le rythme est également mis en avant par des mots comme bordée, vagues et onduler.
C. L'effet du passé simple:
Le passé simple vient se planter dans ce paragraphe rempli d'imparfait, l'imparfait nous donner un descriptif de la rivière et tout d'un coup le passé simple c'est glissé dans ce paragraphe pour nous données un moment anormale de cette aventure qui se déroule dans cette rivière, quelque chose au quelle nous nous n’attendions pas.
II. Identité et portrait du personnage principal:
1. information sur le personnage:
A. La description de Frédéric:
Le récit se focalise sur un personnage, quand le bateau partit. Ce personnage était "un jeune homme de dix-huit ans, à longs cheveux" (L.11), dans cette phrase l'indéfini "un" introduit progressivement la présentation du personnage. Le point de vue du narrateur est dans cette partit du récit encore différent de celle du début, le jeune homme est ici perçu par le regard extérieur d'un narrateur omniscient qui décèle son âge et s'attache à son allure général. La coiffure et l' "album" de ce personnage nous font le définir comme un personnage romantique. Ce personnage est présenté comme rêveur et romantique.
B. Le passé du personnage:
Dans le cinquième paragraphe, le point de vue du narrateur change à nouveau, il redevient omniscient, et le narrateur prend du recul par apport à son personnage, il lui donne un état-civil et une situation sociales qui n'ont rien que de banal, comme les récits réalistes. On découvre que le personnage est monsieur Frédérique Moreau. Nous savons que se personnage a était bachelier. Le verbe "languir" (L.17) indique le passé du personnage et révèle son changement d'humeur vers Nogent, qui apparait médiocre comparé à Paris. L'expression " faire son droit " confirme l'apparence du personnage à la bourgeoisie et nous donne l'impression que le personnage est impatient de commencer ses études, parce qu'il s'approprie déjà par le possessif "son" une discipline qui lui est inconnue. Le verbe "s'en retournait" explique enfin la raison pour laquelle le personnage se trouve sur le bateau, et nous ramène à l'action romanesque.
C. L'avenir du personnage:
"Sa mère, avec la somme indispensable, l'avait envoyé au Havre voir un oncle, dont elle espérait, pour lui, l'héritage". Cette phrase nous fait pénétrer d'avantage dans la vie privée du personnage. Comme c'est sa mère qui se charge de penser à l'avenir financier de son fils. Ce qui nous fait penser qu'il est orphelin de père. Cependant, sa situation matérielle ne semble pas très aisée, sa mère ne lui donne que "la somme indispensable" (L.18) l'espoir d'héritage est bien rendu par le retardement du mot fatidique. Cet espoir est propre à la mère, à laquelle Frédéric se contente d'obéir.
"Il en était revenu la veille seulement; et il se dédommageait de ne pouvoir séjourner dans la capitale, en regagnant sa province par la route la plus longue." Frédéric se désintéresse de la situation matérielle, et seul Paris lui importe. Le verbe "se dédommageait" (L.20) suggère que Frédéric éprouve une frustration de ne pas vivre à Paris, désigné,
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