Dissertation sur l'extraordinaire
Par Plum05 • 28 Novembre 2018 • 1 519 Mots (7 Pages) • 587 Vues
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Seconde partie : Ecriture personnelle
Le sensationnalisme est utilisé afin de produire une forte impression, un effet de surprise sur le public ainsi que sur le lecteur. Il est destiné à faire sensation et à provoquer de l’effervescence ou même provoquer le scandale sur le public.
Comme nous le montre Yannick Villedieu, le sensationnalisme est relié instinctivement à la science d’aujourd’hui. La surprise, l’intérêt et l’admiration sont les caractéristiques du sensationnalisme. Les médias exploitent systématiquement le sensationnalisme afin de captiver le public. Ils ont tendance à dramatiser certains évènements comme nous pouvons le constater avec la une de « Libération ». En effet, ils y parviennent avec le choix des titres, du vocabulaire ou même encore de la photo qui vont faire que le lecteur s’y intéresse. Ils font ressortir certains éléments sordides et/ou spectaculaires pour attirer l'attention des spectateurs ou des lecteurs. Le média aura plus tendance à créer l’évènement lui-même pour qu’il soit plus attractif au lieu de le couvrir tout simplement comme il est supposé le faire. La surenchère du sensationnalisme est donc réalisée à partir de ces éléments mais aussi des éléments d’amplification ou encore des superlatifs qui sont utilisés dans les textes par certains auteurs afin de captiver le lecteur. Dans le texte de Francis Scott Fitzgerald c’est grâce aux superlatifs et aux amplifications utilisés que la surenchère du sensationnalisme est réalisée. C’est ce qui va tenir en haleine le lecteur et qui va lui donner envie de continuer à lire pour savoir jusqu’où l’auteur pourra aller. L’auteur réalise cela car c’est désormais ce qui est recherché chez un lecteur. Plus il y a de sensationnel plus un livre va être acheté où un magazine va être lu. C’est ce qui explique donc cette surenchère. L’auteur cherche à ce que son œuvre soit la plus captivante possible, il sera donc dans l’obligation de surenchérir avec du sensationnel car c’est désormais ce qu’il faut pour la réussite de l’œuvre. De plus, c’est le spectacle qui est recherché c’est pour cela que les médias et la presse comme « Libération » vont utiliser de manière beaucoup plus fréquente le sensationnel. Le fait divers exerce aujourd’hui un effet de fascination sur le lecteur, qui est procuré par le sensationnel qui va donner cette impression de toujours exister. Quand « Libération » choisit une image choc et qu’il titre : « J’ai cru à la fin du monde », il vend du spectacle au lecteur ce qui va être utilisé afin de combler les lecteurs. Le sensationnel suscite énormément l’intérêt des lecteurs. On le voit lorsqu’une personne est prête à payer pour un livre ou encore pour un magazine. C’est en partie grâce à cet aspect. L’objectif est donc d’attiser la curiosité d’un maximum de lecteurs. Enfin, comme le dénonce Régis Debray les journalistes sont toujours à l’affut des moindres faits et gestes afin d’obtenir un nouveau scoop qui fera l’effet d’une bombe. Le sensationnalisme médiatique est pour lui dû à l’exagération de la déformation de la réalité. C’est une manipulation du lecteur. Les médias, avec le sensationnalisme, provoquent souvent des réactions de crainte et d’anxiété chez les citoyens. Les débats publics semblent être fondés sur des renseignements non scientifiques, des perceptions, des mythes, des stéréotypes et des comptes rendus des médias selon Régis Debray.
En définitive, le sensationnalisme entraîne une surenchère dans l’extraordinaire par la force des mots qui sont employés ainsi que par les amplifications effectuées par les médias ou encore par les auteurs. Cela va entraîner une certaine attirance pour les lecteurs ainsi qu’une certaine curiosité qui fera que ces informations vont passer d’informations normales et tout à fait banales à des informations extraordinaires qui vont devenir des scoops pour toutes les lectrices et tous les lecteurs.
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