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De la vanité

Par   •  5 Décembre 2017  •  1 020 Mots (5 Pages)  •  480 Vues

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traité ce passage(3ème paragraphe) permet d’associer le lecteur dans ce lien de complicité et de le convaincre. Dans quel but ?

Au- delà d’un comportement inacceptable et obtus à l’étranger L’auteur étend son propos dans le dernier paragraphe à certains nombre de « jeunes courtisans » méprisants de part leur statut (champ lexical : dédain/pitié). Montaigne les ravale pourtant au genre humain par une métaphore péjorative qui marque sa désapprobation , au statut universel de l’homme : sans leur cours et leur monde, ces hommes plongés dans un autre contexte sont aussi neufs et malhabiles que nous le sommes pour eux : ces deux termes insistant implicitement sur le poids des circonstances qui induisent notre comportement.

(transition)Au terme de cette comparaison, Montaigne assène une seconde thèse : Un honnête homme est un homme mêlé, et projette déjà en 1588 l’idéal du XVIIè, car dans ce passage, il est question également d’un idéal de vivre, où l’humaniste du XVI et l’ honnête homme du XVII se mêlent.

III- Pour un idéal

a) Un honnête homme est un homme mêlé : c’est àdire un homme qui humainement se mêlent aux autres : et c’est le cas puisque Montaigne évoque le plaisir qu’il a à voyager. Ce thème du plaisir nous le retrouvons donc l1, mais aussi l11 lorsqu’il évoque la diversité, dans l’évocation des expérience : plaisant est rester à la maison, plaisant est de voyager et par le vif plaisir de rencontrer l’étranger : le verbe se jeter de la ligne 17 dénote cet appétit de rencontre, de même que la liste accumulé des récipients, mets, condiments qui participent du plaisir à énumérer les souvenirs.

b) Mais un homme mêlé c’est aussi un homme qui se mêle de l’homme, c’est-à-dire un homme qui réfléchit à sa condition d’être humain. C’est bien ici le propos de Montaigne qui comparant son expérience et ses observations construit un raisonnement imbriqué qui le ramènent à parler des comportements sociaux. La première phrase du dernier paragraphe s’ouvre sur une figure d’analogie, ce que je dis me ramentait : Montaigne fait des comparaisons, étire ses remarques à d’autres sujets , circonscrit sa pensée de l’extérieur (étranger) à l’intérieur des frontières (jeunes courtisans).Une leçon est donc à tirée de ses expériences. L’idéal pour Montaigne est d’accepter la vie comme elle vient, d’accepter les autres comme ils sont : tout n’est que vanité : superfluidité et superflu mais devrait nous permettre d’apprécier justement toutes ces différences.

c) Enfin poursuivre cet idéal peut amener à devenir honnête homme : c’est-à-dire un être civilisé (notion que l’on retrouve dans le terme courtoisie)être ouverts aux autres (et pas fermés comme l’évoque la métaphore de la ligne 25 et aimable au sens étymologique.

Conclusion : texte complexe donc qui met en avant la nécessité de l’expérience propre comme instrument de connaisance du monde, qui argumente en faveur d’une ouverture d’esprit et d’une ouverture aux autres critiquant au passage la comédie des voyageurs incapables de savourer l’inconnu, et qui chante l’idéal de l’homme mêlé, humaniste civilisé et capable d’apprécier à sa juste valeur ce que lui offre la vie.

Ouverture : les voayges, l’autre, la peur de l’autre (séquence argumentation)

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