Commentaire littéraire: L'éducation sentimentale, Gustave Flaubert
Par Plum05 • 7 Avril 2018 • 896 Mots (4 Pages) • 765 Vues
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Le cadre de vie du personnage est triste et morose. Le romancier utilise des adjectifs péjoratifs juxtaposés tels que "grisâtre" (l.4), "noircis" (l.4) et puis une allégorie qui consiste à représenter les quais salis par l'écoulement des égouts "par la bavure des égouts".
Le quartier de Frédéric Moreau est peu dynamique. Même si il existe des commerces tels que: un potier, un savetier, des marchands d'habits, des cafés, des cabinets de lecture, des ateliers de repasseuse et un bouquiniste, ces marchands ou artisans sont prêts à vendre "les carafons sont remplis (l.25), "les journaux […] sur la table des cabinets de lecture"(l.25) mais les clients ne sont pas là. C'est un quartier très monotone qui manque de vie et où n'existe aucun contact humain.
III
Dans ce moment de roman le cadre de vie peu divertissant de ce jeune homme est décrit mais l'auteur s'attache à nous présenter la lassitude de Frédéric qui semble renoncer à toute forme d'action.
Ce passage débute avec le thème de l'ennui, il est clairement annoncé à la première ligne "trois mois d'ennui" puis cette idée est renforcée car il passe son temps à contempler le paysage depuis son balcon "il passait des heures à regarder du haut de son balcon"(l.3).
Frédéric Moreau est inactif, il est "couché sur son divan" (l.15) . Il plonge dans ses pensées " méditation désordonnée" (l16).Cela montre qu'il est incapable de se sortir de son état dépressif et d'agir.
Lorsque le personnage décide de sortir de chez lui, il se dirige vers aucune destination précise et sans aucun but précis " il remontait au hasard le Quartier latin"(l.18) et "de temps à autre il s'arrêtait à l'étalage d'un bouquiniste"(l.27). L'auteur renforce l'idée qu'il agit au hasard quand Frédérique stoppe sa sortie devant le parc du Luxembourg sans raison.
CCL
Le roman réaliste de Flaubert "L'éducation sentimentale" donne une large place à la description. Avec fidélité, Gustave Flaubert peint un quartier parisien ennuyeux et fait le portrait de Frédéric Moreau comme un étudiant démotivé et sans volonté.
Ce réalisme est toujours présent dans les œuvres de Flaubert, ceci est vérifiable en faisant le parallèle entre le roman de "Madame Bovary ", et celui de "l'éducation sentimentale " où les personnages principaux ne sont pas satisfaits de leur vie personnelle.
En effet, Gustave Flaubert utilise toujours les sentiments (tels que la tristesse et l'insatisfaction ou un manque de divertissement) pour décrire la société et la nature humaine.
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