Commentaire de texte sur Jan Karski de Yannick Haenel
Par Junecooper • 28 Novembre 2018 • 1 071 Mots (5 Pages) • 860 Vues
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« les ténèbres ne pouvaient plus rien
contre moi, j’ai recommencé à vivre » (l-24/25). On a donc bien une opposition entre ces deux phrases
mais également l’omniprésence de la mort. Il y a donc une remise en question du personnage, une
évolution et le voeu de retrouver une vie normale et meilleure que ce qu’il a pu connaître.
Deuxièmement, nous avons l’explication de sa vie qui est expliqué à travers des verbe. D’abord,
nous pouvons expliquer le fait que le texte est divisé en trois parties. Il y a d’abord l’imparfait de durée et
le passé composé dans la première partie, de la ligne 1 à 10, puis le présent de narration de la ligne 10 à
18 pour enfn reprendre avec les temps du passé de la ligne 18 à 25. Il y a donc un réel jeu avec les
temps des verbes qui peut prouver le mal qu’éprouve le narrateur à raconter ce qu’il a vécu et cela
nous en dit plus sur ses conditions. Il y aussi une majorité des verbes à la forme passive ce qui prouve
que le locuteur subit tout ce qui lui arrive. Cela peut rendre compte de la faiblesse du personnage et
donner une sensation de vertige et de malaise.
Pour fnir, nous allons conclure sur la recherche de proximité avec le lecteur.
Ce texte est en réalité un témoignage universel prouvé par le degré d’accessibilité. Ce texte peut être
compris par n’importe quel lecteur par l’utilisation du langage courant, par exemple quand il utilise
« maison » au lieu de demeure, « vieux » au lieu d’âgé. Ceci créer donc une proximité avec le lecteur.
Ensuite, il y a aussi le partage d’une expérience vécue en nous racontant les conditions de vie du
personnage principale qui sont terribles, la compréhension de son état d’esprit ce qui prouve bien que
ce récit est un témoignage. Ce texte est explicité et montre bien les inquiétude de notre locuteur.
Enfn, nous avons la connivence avec le lecteur qui rend bien compte de cette proximité. Ici, le
narrateur parle explicitement aux lecteurs. Le narrateur est bien le personnage principale qui est
démontré l’utilisation des pronoms personnels « je », « j’ » mais également par les pronoms « ma »,
« mon », « m’ » , « moi » qui sont présent tout au long du texte. Il y a aussi une proximité avec le lecteur
du moment où le locuteur parle au présent de narration de la ligne 10 à 18 et utilise les pronoms
personnel, « vous » et « votre ». Cela nous rend bien compte d’un lien entre le locuteur et le lecteur,
une complicité est créée.
Afn de montrer que ce texte est fort nous avons tout d’abord étudié comment le texte est
imagé et rythmé puis nous avons analysé le partage d’un traumatisme pour enfn terminer sur la notion
de proximité.
Ce texte peut être mis en lien avec le livre autobiographique d’Elie Wiesel, La Nuit, publié en
1947 juste après sa libération d’un camps. Les deux ouvrages parlent de la Shoah et la racontent de
manière presque égale avec des points communs comme le niveau de langage utilisé de phrases
courtes. Mais les deux textes divergent aussi sur certains points comme le mouvement de texte qui
montre un texte carcéral pour le texte d’Elie Wiesel ou bien un efort pour que le texte reste pudique
malgré tout qui est montré par
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