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Barbara

Par   •  15 Décembre 2017  •  890 Mots (4 Pages)  •  436 Vues

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La deuxième partie du poème de Prévert commence dans le vers 29 “rappelle-toi Barbara, n'oublie pas”. Avec ces mots le poète dit à Barbara de se souvenir de tout ce qui c'est passé, de ce qu'était Brest, car au moment ou Prévert dit “Oh Barbara” v37, le poème bascule, notamment avec le mot grossier qu'il utilise au vers 38; “connerie”, pour dénoncer la violence de la guerre. Ce mot familier, rompt l'harmonie poétique et fait comprendre au lecteur que la guerre n'est que bétise et violence. Il reparle ensuite de la pluie, qui n'est plus comme avant “sage et heureuse”, mais “une pluie de fer, de feu, d'acier et de sang” v40-41. Ces noms, montrent que la guerre est sauvage, le fer et l'acier rappellent l'armure des soldats durant la guerre, ce qui caractérise le combat et la violence. Le feu fait référence aux ravages que peut causer une guerre dans un village par exemple, comme le feu peut détruire une maison. Le sang de son côté fait directement penser à la mort, c'est ce qui rend le récit fort et dur.

Après avoir dénoncé la guerre, il commence à poser des questions, d'abord il se demande où est Barbara, “Qu'est-tu devenue maintenant” v 39, puis il demande qu'est devenu son amant au vers 42-43 . Il fait une accumulation, en se demandant d'abord si l'amant est “mort” v44, en imaginant le pire, ensuite s'il a “disparu” puis s'il est encore “vivant” avec un peu d'espoir. Il dit ensuite que rien n'est plus comme avant, “tout est abimé” v 48, il n'a plus l'air emparé par la colère, mais plutôt par un sentiment de désespoir, il est impuissant face au désastre de la ville. Il reparle pour la troisième fois de la pluie, qui est “une pluie de deuil terrible et désolée” v49, ce qui montre que la pluie n'est plus une menace. “l'orage de fer d'acier de sang” v51 n'existe plus, désormais ce sont des nuages, qu'il compare à des chiens dans le vers 53: “des nuages qui crèvent comme des chiens qui disparaissent, (...) et vont pourrir au loin”. Là aussi il utilise le verbe “crever” qui est familier et grossier, pour accentuer le sens de la mort, pour se rendre compte qu'il nes reste plus rien. “Rien” c'est d'ailleurs le dernier mot qu'il pronocera dans son poème pour montrer aux lecteurs, que la guerre ne laisse plus rien, qu'il détruit tout.

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