Les victimes civiles de la Seconde Guerre Mondiale (correction)

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D’autre part, le 20 janvier 1942, a lieu la conférence de Wannsee, où se réunissent 15 dirigeants nazis, qui décident de l’organisation de la solution finale, c’est-à-dire l’entière extermination des Juifs et des Tziganes. En effet, cela aboutit en premier lieu par la construction de camp de concentration, comme à Dachau, où les prisonniers du camp sont soumis à un travail forcé. Puis, les allemands construisent des camps d’exterminations en Pologne principalement, qui sont destinés à l’annihilation de 11 millions de personnes dans des chambres à gaz. Les victimes sont alors déportés dans des convois de wagons à bestiaux et subissent une fois arrivé au camp, la violence physique des nazis, des exécutions sommaire, voire même des expériences médicales pour certains (celles du Dr. Mengele notamment). Ces procédés feront perdre la vie à entre 2,7 et 3,2 millions de Juifs et 200 000 Tziganes, seuls 200 à 400 000 personnes en survivent.

Par ailleurs, une autre méthode d’extermination est en vigueur concernant l’Europe de l’Est : les Einsatzgruppen. Ce sont des unités de polices militarisées chargés de l’assassinat systématique des opposants réels ou imaginaires (comprenant les Juifs). En effet, les populations sont raflées et dépouillées avant d’être exécutées dans des fosses communes. Cependant, c’est une méthode lente, qui mobilise trop de soldats et de munitions. C ‘est pourquoi, des camions sont aménagés spécialement pour entraîner l’asphyxie des victimes. Entre 1940 et 1943, 1 million de personne seront tuées par ces unités.

Enfin, la Seconde Guerre Mondiale donnera naissance à la justice pénale internationale, après la guerre. En effet, les dirigeants nazis et japonais seront jugés lors de deux procès internationaux : le procès de Nuremberg (1945-1946), pour les dirigeants nazis et celui de Tokyo (1946-1948), pour les dirigeants japonais. Pour la première fois, des criminels seront jugés responsables pour des crimes commis au nom de leurs idées.