Les mémoires de la seconde Guerre mondiale

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- La « dhéraisation » des français de l’occupation et des résistants au cinéma

Le cinéma met dans ces mêmes années en scène une vision moins idéale du comportement des français durant la Seconde Guerre mondiale par exemple : le chagrin et la pitié sortit en 1971 de Marcel Ophuls. Ce film d’abord interdit de diffusion relève largement du documentaire, on y film des paroles de français qui ont connu cette époque. La résistance y est peu évoquée, des faits de collaboration et d’antisémitisme y sont mentionnés autre film paru en 1974 « Lacombe Lucien » de Louis Malle. Ce film met en scène le parcours tragique d’un jeune collaborateur irresponsable qui tente de rentrer dans la résistance ensuite devenu milicien il tombe amoureux d’une jeune juive.

III- De l’holocauste à la Shoah : la reconnaissance difficile du génocide subi par les juifs

- La prise de conscience de l’ampleur du drame vécut par les juifs dans les camps de concentration et d’extermination est tardive

En 1961, le procés Eichman van donner pour la première fois la parole au survivants de la Shoah. En France c’est le film La Shoah qui date de 1985 qui marque un tournant dans cette prise de conscience. Cependant les Américains avait tourné un film en 1978, l’Holocauste. En 1995 Chirac reconait la responsabilité de l’Etat français dans la déportation des juifs et particulièrement dans la rafle du Vel d’Hiv. En 2005 on inaugure le mémorial de la Shoah.

- D’autres minorité oubliées

L’application des solutions finales aux tziganes et aux romes est encore très largement méconnue.

IV- Quelle responsabilité par la France

Là encore la question a demeurée longtemps en débat et ne semble absolument pas tranché.

- Des procès qui lancent le débat

En 1991, l’instruction lancé par René Bousquet (ancien secrétaire général de la police de Vichy) remet en évidence les liens troubles entre vichy et les autorités allemandes. En 1994 Paul Tarvier ancien chef de la Milice, est condamné à la réclusion à perpétuité puis Maurice Papon en 1998 ( secrétaire général de la préfecture de Bordeaux) condamné à 10 ans de prison pour complicité de crime contre l’humanité.

- Des positions divergentes des responsables politiques

Pour Mittérand c’est le régime de Vichy qui était responsable de ce qui s’est passé sur leurs territoires national durant la Seconde Guerre mondiale, Chirac quant à lui présente des excuses lors d’une cérémonie marquant l’anniversaire de la Rafle du Vel d’Hiv tout en insistant sur les rôles des justes qui ont sauvés de nombreux juifs pendant la guerre. Sarkozy préférera insister de son côté sur la résistance

- Les historiens se positionnent dans le débat

Cependant certains historiens contemporain considèrent que ce n’est pas aux politiques de faire œuvres d’historien et encore moins de définir les responsabilités respectives des acteurs de cette période. Ils pensent que la diversité des de la guerre qui se traduit entre autre par la multiplication des associations ( anciens combattants, prisonniers de guerre etc…) ne favorisent pas l’émergence d’une vision objective de cette période.