Les français et la guerre d' Algérie
Par Raze • 29 Septembre 2018 • 2 767 Mots (12 Pages) • 433 Vues
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TRANSITION
Le début des évènements d’Algérie est sensiblement marqué par une absence de parti pris des français de métropole et les pieds noirs. De plus, les Algériens cherchant l’indépendance n’envisagent pas la guerre, mais leur actions entrainent au fur et à mesure de forte répressions de la part de la métropole. Cela va contribuer à forger les opinions et les positions de chacun et à renforcer la crise algérienne, qui vivra en parallèle des changements politiques français sur le sujet.
II) 1958-1960 : La France métropolitaine sème le doute auprès des français d’Algérie
- L’opinion publique, cause du changement de cap
En métropole, au vu des évènements qui se succèdent on assiste à une manifestation de l’opinion publique. D’une part, elle se fait au sein du gouvernement lui-même. C’est ainsi que le SFIO conteste ouvertement la politique menée Guy Mollet et François Mittérrand , mais elle se fait aussi par tous les français de métropole. En effet, face au coût (humain et financier) de la guerre, de + en+ nombreux sont ceux qui considèrent l’algérie comme une fardeau bien plus qu’un atout. Les partisans de l’aglérie française malgré leur influence, perdent peu à peu de leur audience. Du fait des médias, comme la presse de gauche (L’humanité), le quotidien Le Monde et des écrivains catho comme François Mauriac dénoncent l’usage de la torture qui est minimisé par ces acteurs.
On constate donc que la population métropolitaine ne souhaite pas la guerre totale, sans soutenir non plus le terrorisme du FNL et sans avoir pour autant une idée très nette de l’avenir de l’Algérie. La guerre d’Algérie est alors transférée sur le terrain politique et débouche sur la crise de mai 1958.
- Le 13 mai (13 au 30) 1958 et ses à côtés
La cause du 13 mai est en partie dû à la crainte des français d’algérie d’être abandonnée par Paris ( ntm avec la nomination du général Cartroux qui est libéral) puis de Lacoste. Le 13 mai à alger, une manifestation d’hommage pour 3 soldats qui ont été tués par le FNL dégénère en émeutes et les manifestants prennent d’assaut le gvt général gardé par des militaires . Du fait de la démission de Lacoste, un comité de salut public s’organise à Alger (mili, fr Al, musulmans) dirigé par Massu et celui-ci en appelle à l’autorité du général de gaulle. On remarque qu’une grande partie des français est favorable à son retour et que les attentes des différents acteurs convergent vers lui. A l’issue de la démission de Pflimlin (élu début mai) et de Coty, le général Charles de gaulles est investi le 1er juin.
C’est à partir du discours du 4 juin à Alger, ou le général de gaulle prononce « je vous ai compris » aux européens, qu’il va mettre en place une nouvelle politique : transformer la colonie en véritable départements français, il y a ici une idée de l’intégration de l’Algérie à la France. Après avoir rassuré les pieds noirs, il décide donc à sa façon de rassurer les musulmans en leur accordant la pleine citoyenneté.
Cependant, le FNL ne veut pas de cette politique d’intégration et décide de crée en septembre 1959 le GPRA. On remarque pendant un an que la France métropolitaine va jouer le jeu de l’intégration par la séduction avec par exemple le plan de constantine du 3 octobre (1958).
On remarque que de Gaulle lui-même n’a pas tranché sur le question algérienne puisqu’il intensifie l’effort de guerre français en vue de réduire l’ALN, ce qui donne confiance aux pied noirs pour garder une algérie française, mais dans le même temps, il propose la « paix des braves » en octobre 1958 qui est une réddition honorable.
L’attitude de de gaulle est pragmatique et fondée sur deux axes : préserver au max les intérêts de la France et s’adapter aux circonstances.
On se rend compte que le gouvernement de métropole et surtout de gaulle n’est pas décidée sur le sort de l’algérie et que l’opinion faite sur cette guerre est encore fragile, en métropole pour les h po, mais que les acteurs des actions armées eux sont prêt à lutter pour leur camp. On est passé à la 5ème rep
- La décision est prise
C’est à partir du mois de septembre 1959 qu’on est certain du sort de l’algérie dans cette guerre. Elle gagnera/aura son indépendance. Cette certitude vient de la métropole et du général du gaulle qui ne changera jamais de position désormais et suit l’opinion publique des français.
Nous pouvons voir que la décision est prise par différents actes : le discours du 16 sept ou il annonce le principe de l’autodétermination de l’algérie, il offre le choix entre l’association et la sécession, il ne veut pas de francisation. Nous voyons que cette politique suppose la négociation avec le FNL et le choix du sort de l’algérie par la population musulmane majoritaire. Et engage des pourparlers des 1960 (Melun)
Cette politique satisfaisante pour la métropole, mais pour les pied noirs et harkis c’est une trahison. De plus le rappel à paris du général massu suite à des propos contre la politique de de gaulle en Algérie(1960), ouvre la porte à la semaine des barricades du 24 au 31 janvier, où les Algérois manifestent sous les yeux indulgents d’une partie de l’armée. Cela peut supposer que l’armée n’est pas neutre et a donc envie de gagner cette guerre pour ne pas perdre la face devant les algériens et donc ne pas leur laisser l’algérie. Il y a donc une rupture concrète avec les français d’algérie.
Transition
III)1960-1962 : les derniers actes de la guerre
a)Le tout pour le tout
Bien que la décision du général de Gaulle soit prise sur le cas de l’algérie, on peut tout de même remarquer les dernières graves tensions entre le pouvoir, l’armée, les français de métropole et d’Algérie. Ainsi lors d’un discours du 4 novembre 1960, le président de gaulle évoque une « algérie algérienne ». Il n’en fallait pas plus pour lancer une nouvelle tentative de faire échouer l’indépendance de l’Algérie. Du 21 au 22 avril 1961, les généraux Challe, Salan, Jouhaud et Zeller tentent de s’emparer du pouvoir en préparant une opération militaire en métropole, mais les soldats du contingent refusent de suivre les rebelles. Ces généraux
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