Les BRIC, quoi de neuf ? Hélène Lafaye

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Malheureusement pour eux, en 2001, il suffit d’une attaque terroriste (le 11 septembre) pour les ébranler. Les symboles américains comme les Tours Jumelles, le pentagone et bien d’autres sont remis en cause. En 2007, leur chance ne s’améliore pas : à partir de juillet 2007, la crise des subprimes surgit. Celle-ci est une crise financière qui touche les Etats-Unis et cause la crise bancaire et financière de l’automne 2008. Ceux deux crises additionnées inaugurent la crise financière et économique qui s’étend à travers le monde entre 2007 et 2008.

Depuis ces crises, un américain sur cinq vits des bons alimentaires et un enfant sur dix vit en-dessous du seuil de la pauvreté. Le PIB global de l’EU est quasi équivalent à celui des Etats-Unis : le géant aux pieds d’argile tombe.

L’économie des pays émergents a tellement augmente dans les années 2000 au point que plusieurs économistes ont cru qu’elles échapperaient à la crise financière et à la récession mondiale. Le brésil émerge depuis deux siècles ; la Russie est le laboratoire de l’économie planifiée communiste avant de revenir au statut de géants des matière premières ; l’Inde est très spécialisé dans l’informatique et la médecine ; et la Chine, « l’empire d’hier et d’aujourd’hui » avec un PIB a parité au pouvoir d’achat (PPA) devançant les Etats-Unis et l’Inde.

Aujourd’hui, le PPA de la Chine est le premier avec 17,1%, les USA en deuxième avec 15,8%, l’Inde en troisième avec 7% et le Brésil en 7eme avec 2,8% dépassant le RU (2,4%) et la France (2,3%). Le nombre d’actifs ayant le plus augmente se trouve au Brésil et en Chine s’accompagnant du recul de la pauvreté entre 1980 et 2010. D’un autre côté, la Russie voie sa population active stagner mais la pauvreté s’y absente.

Enfin, en 2011, l’Afrique du Sud rentre dans les BRIC, ainsi, changeant le nom à BRICS. Elle a une croissance économique de 3,5% et un PIB de 384 milliards de dollars, la plus basse croissance entre ces cinq pays : la Chine avec un PIB de 8227 milliards de dollars ; le Brésil avec 2253 milliards ; la Russie avec 2000 et l’Inde avec 1842 milliards. D’après une analyse du Center for Security Studies (CSS), l’Afrique du Sud dispose de tous les ingrédients pour jouer le rôle d’in chef de file régional en Afrique austral : pourvoir économique, poids politique, puissance militaire et autorité morale. C’est une puissance industrielle qui s’est conduite sur l’exploitation de ses matières premières comme l’or et le diamant. L’Afrique du Sud offre son riche secteur minier, Johannesburg étant le centre d’extraction de métaux précieux les plus importants du monde, au BRICS.

Des grandes puissances se dispersent et s’unissent en groupes tel que le G7 et le G20. Ce sont des alliances de grands pays puissants similaire aux BRICS et prouve que le monde est sans doute multipolaire. La Russie se trouvée avant dans le G8 mais suite à la crise de Crimée en 2014 est sortie de cette alliance.

La crise de 2008 est une crise économique mondiale, appelée aussi la Grande Récession, qui suit les autres crises tels que le Krach de l’automne et les subprimes (2006-2007). Elle est marquée par une forte croissance des prix du pétrole et produits agricole et touche la plupart des pays industrialisés, les Etats-Unis en premier.

Si les BRIC présentent des similitudes entre eux comme le vaste territoire, l’économie et d’autres, ils divergent sur plusieurs points. D’un côté, l’Inde, le Brésil et l’Afrique du Sud (IBAS) sont représentés par une situation politique stable. D’un autre côté, la Russie a une situation politique se rapprochant au capitalisme et la Chine au communisme. Une autre divergence peut être celle basé sur le « Win Win », quand deux pays profitent de chacun ; l’arrivée de l’Afrique du Sud dans les BRICS a relancé la compétition entre eux. Ils cherchent tous un partenariat profitable pour eux d’abord. La Chine ne cesse par exemple de recevoir des critiques sur la sous-évaluation de son Yuan (¥) pour une pratique d’investissement favorable au pays. Mais appart les divergences hors du pays, l’Inde a des divergences a l’intérieur même du pays : toutes les villes sont bien connectées mais quand on parle de zones rurales on parle de zones qui sont à la traine de la mondialisation, plusieurs zones sans eau ou d’électricité. Une grande partie de l’économie arrive du tourisme médical : les gens viennent en Inde pour ce faire soigner parce que c’est moins cher (offre d’hôtellerie autour des hôpitaux, un beau séjour…) et parce qu’ils sont spécialisés en médicament génériques (double ou avatar d’autre médicaments).

Pour conclure, le monde a bien changée depuis trois siècles. On passe d’un monde unipolaire régit par le Royaume Uni puis par les Etats-Unis à un monde multipolaire où rivalisent plusieurs grandes puissances comme les BRICS, qui de petits pays, ont réussi à se faire remarquer et à devenir des géants pesant dans l’économie mondiale. Un « I » signifiant Indonésie pourrait être rajoute dans les BRICS pour faire BRIICS ; ce pays pourrait, d’après certains économistes, avoir le même potentiel que le Brésil, l’Inde, la Russie et la Chine. De BRIC on est passée aux BRICS ; le monde ne cesse de muter, de changer de mains. La Chine sera peut-être demain à la tête d’un monde unipolaire ou alors, les forces entre Nord, Sud, Pays Industrialises et Développes et pays émergents s’équilibreront.