La seconde guerre mondiale, et la guerre froide

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- Les attitudes face au génocide

- La collaboration au génocide : La France a aidé à la déportation des juifs de France.

Bilan p.112 : 80 000 morts dont 76 000 déportés

Le gouvernement de Pétain fait excès de zèle (offre plus de déportés que demandé)

- La collaboration individuelle : les individus dénoncent leur voisin qu’ils suspectent d’être juif.

- La résistance : aider à s’enfuir (zone occupée à zone libre), cacher des juifs, leur procurer de faux papiers. Ils sont appelés les justes (statut défini par le parlement israélien en 1953 qui désigne les résistants qui aident les juifs).

Passivité des alliés : ils ont connaissance des camps de concentration dès 1942 mais les actions sont tardives.

Après la guerre, on découvre la cruauté des nazis (chambre à gaz, tortures) et c’est un choc.

→ On juge les coupables : mise en place des TPI, tribunal pénal international. Les procès de Nuremberg de 1945 à 1946 qui aboutissent à la condamnation de 24 criminels nazis. Les procès de Tokyo de 1946 à 1948

Cela bouleverse le droit international. On crée de nouveaux chefs d’accusation :

- Crime contre la paix : violation des traités, ex : envahir un état neutre

- Crime de guerre : mauvais traitement des prisonniers, déportation

- Crime contre l’humanité : aucune date d’expiration, imprescriptible, extermination, réduction en esclavage, tortures commises contre des civils en raison de motifs raciaux, ethniques, religieux

(2)- D’une mort lente…

1/ Ghettos : isoler les juifs du reste de la population dans un quartier fermé pour parvenir à une mort lente des juifs

Conditions de vie :

- Population affamée : 800 000 morts avant juillet 1942

- Surpopulation 450 000 habitants sur 3km2

→ Propagation rapide de maladies : épidémies

- Suppression des libertés et pénombre

→ Suicides

Les ghettos sont mis en place de 1940à 1943. Ils se trouvent principalement en Pologne (car plus de juifs là-bas)

2/ Einzatsgruppen : unités mobiles d’extermination. Ils suivent la progression de l’armée allemande vers l’URSS en perpétrant des massacres de juifs et de tziganes.

Déshumanisation et humiliation : - mise à nue de la population avant l’exécution

- la fosse commune : perte de dignité humaine

Bilan : 1941-1943 : 1,5 M de morts par la shoah par balles

(3)- … à une mort industrielle

3/ La conférence de Wannsee en 1942 où est décidé la solution finale

→ Mise en place de la « solution finale au problème juif »

L’extermination systématique → les camps d’extermination → accélération du génocide

Les camps de la mort sont situés en Pologne pour être au plus près des ghettos où les nazis ont déjà regroupé la majorité des juifs d’Europe.

4/ On peut parler d’industrialisation de la mort car on a :

- Une organisation rationnelle de l’espace : chaque espace a sa fonction

- Immensité du site : une ville

- Les sonderkommandos : détenus chargés de la mise à mort des juifs

5/ Bilan : 6M de morts (moitié par camps d’extermination)

Extrait vidéo :

1/ Les Russes libèrent Auschwitz en janvier 1945 (qui est mis en place en 42)

2/ 1M de déportés sont morts dans ce camp.

3/ Dans ces camps, on meurt par balles, dans les chambres à gaz, dans la crématoires, de faim, de fatigue, sous les coups, à cause des expériences médicales de Menguele.

4/ C’est un processus de déshumanisation. Ils sont tatoués, acheminés dans des trains de marchandises, rasés (mesures sanitaires), dépouillés de tout bien, portent l’uniforme des détenus, sont triés et classés.

5/ Ceux qui peuplent les camps de concentration sont les tziganes, les juifs, les homosexuels, les opposants politiques, les communistes, handicapés. Les prisonniers sont classés en fonction de leur motif.

II) Collaborer et résister en France 1940-1944 (régime de Vichy)

Il existe 2 catégories minoritaires : collaborateurs et résistants mais pour la majorité, le seul objectif est de survivre et n’appartiennent à aucun.

Pourquoi collaborer ? Par intérêt, par peur, par adhésion aux valeurs nazies.

A_ La régime de Vichy : un régime autoritaire de collaboration

1/ contexte politique : Pétain est un héros de Verdun, il permet la victoire de la GM1, il est très populaire et on lui fait confiance compte tenu de son expérience militaire.

C’est une politique d’attente en Alsace.

→ « Drôle de guerre » : 8 septembre 1939-mai 1940 : les français attendent sur la ligne Maginot.

Mais l’armée française est déstabilisée car les allemands attaquent par la Belgique.

→ La débâcle de l’armée française : attaque surprise par la Belgique + guerre éclair = armée française défaite en 1 mois

Pétain est donc appelé par le président Paul Reynaud et fait un discours le 17 juin 1940.

2/ conséquences militaires : l’armée est faite prisonnière, les soldats sont envoyés en Allemagne

Les civils