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L'éducation au Brésil

Par   •  28 Octobre 2018  •  1 588 Mots (7 Pages)  •  346 Vues

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Malgré un développement important du système éducatif le Brésil connait de nombreuses difficultés aux niveaux scolaires telles qu’un taux de redoublement et de décrochage scolaire très élevé car le gouvernement brésilien s’est surtout focalisé sur l’enseignement fondamental gratuit et obligatoire.

Selon Carlos Augusto Abicalil (journaliste) l’éducation enfantine pénalise les classes laborieuses. L’éducation des jeunes et des adultes s’est réduite aux politiques de formation professionnelle ou de requalification. Dans l’éducation moyenne, la politique est revenue au dualisme structurel entre l’enseignement moyen académique et technique. Au niveau supérieur, on a délibérément misé sur l’expansion de l’enseignement privé. Autant les universités publiques brésiliennes sont d'un niveau d'excellence et au même rang que les meilleures institutions mondiales, autant le primaire et encore plus le secondaire sont dans un état déplorable. Ironie du système : il faut passer par des lycées privés pour entrer dans les facultés publiques. Les écoles, collèges et lycées publics sont défaillants tant au niveau des infrastructures qu'en termes d'enseignement. Le manque d'établissements entraîne un roulement des classes où les enfants du primaire optent soit pour des cours le matin soit pour l'après-midi. On observe dans certaines régions ou zones particulièrement déficientes la mise en place d'un troisième roulement quotidien.

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Image : http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2013/06/23/corruption-education-et-sante-les-trois-points-de-la-discorde-bresilienne_3435132_3222.html

L’éducation destinée aux jeunes et aux adultes n’ayant pas suivis un cursus scolaire dit normal c'est-à-dire qui n’ont pas suivit l’enseignement de base compte environ 4,6 millions d’inscrits selon les chiffres de l’INEP pour 2004. Parmi eux, 1,6 million sont inscrits dans les séries initiales de l’enseignement fondamental, 1,9 million dans les séries finales de l’enseignement fondamental et 1,2 million dans l’enseignement moyen. Le Brésil a encore un taux élevé d’analphabétisme (environ 13 % de la population de plus de quinze ans, essentiellement dans les zones rurales et dans la région nord du pays). Le problème le plus grave de l’école fondamentale brésilienne est peut-être l’exclusion qui a lieu pendant la scolarité, suite aux mécanismes d’échec et de redoublement (en 1996, le taux d’exclusion était de 5,2 % à huit ans, passant à 20,4 % à neuf ans et atteignant un niveau maximum de 45,9 % à quatorze ans). Pour Alceu Ravanello Ferraro (un journalistes), la diminution de ces taux à partir de quinze ans est due à la forte augmentation des taux de non fréquentation ou d’évasion de l’école, qui passent de 16,9 % à quatorze ans à 24,1 %, 33 % et 42,8 % pour les élèves respectivement âgés de 15, 16 et 17 ans. Dans un pays marqué par d’importantes inégalités sociales, l’école présente des indices élevés d’exclusion scolaire. En 2000, 97 % des enfants et adolescents de 7 à 16 ans bénéficiaient de l'accès universel à l'enseignement primaire, avec une diminution du taux d'analphabétisme de 20,1 % à 11,8 %. La situation s'est certes améliorée par rapport aux décennies précédentes, mais reste nettement insuffisante, selon tous les spécialistes.

Au niveau de l'Etat de Rio, ils étaient 8,3 millions de lycéens à entrer en classe de seconde en 2009. Ils n'étaient plus que 1,7 million en terminale en 2011. Le taux d'échec scolaire sur le plan national s'élève à plus de 50 %.

Ces problèmes montrent un certain nombre de lacune dans le travail réalisé dans les écoles. Il a été prouvé par le secrétariat de développement et de l’évolution éducative et du ministère de l’éducation et du sport qu’une révision du projet éducatif du Brésil est nécessaire de façon a concentrer l’attention sur la qualité de l’enseignement fournis.

La qualité de l’enseignement dispensé est très mauvaise : selon les notes PISA ( Program for International Student Assessment ) de 2006, le Brésil se classe 54° en calcul et 49° en lecture.

La note moyenne de l’enseignement en 2009 a été de 3,6 sur 10, à peine 0,1 de plus que lors du précédent test, en 2007. Les indicateurs internationaux ne sont pas moins inquiétants d’après le rapport « Education pour tous » de l’UNESCO, le Brésil est classé au 88° rang mondial, bon dernier en Amérique du Sud, derrière le Paraguay, l’Equateur ou la Bolivie.

Les conséquences de ce piètre niveau de formation se reflètent sur le marché du travail qui manque cruellement de personnes formées et donc, correctement payées. « L’éducation explique 30 à 50% de l’inégalité de revenu au Brésil. Chaque année d’étude supplémentaire fait augmenter le salaire de 10% », note Merval Pereira, éditorialiste au Journal Globo.

Le gouvernement sous Dilma Rousseff a donc énormément à faire pour corriger tout les vices du système éducatif brésilien afin de l’améliorer et de fournir une éducation complète et efficace au futur citoyen que sont les jeunes brésiliens.

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