Guerre des mémoires franco-algériennes ou mémoire partagée ?

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dans l`avenir. En effet les historiens peuvent jouer un rôle majeur dans ce dépassement, car ils ont pour rôle de rétablir la vérité en retraçant au juste ce qui s’est réellement passé durant la période coloniale.. F. Hollande appelle à “la paix mémorielle en prenant exemple sur ce qui s’est passé avec l’Allemagne après la deuxième guerre mondiale. dans le but de rendre hommage aux victimes et de construire une relation bénéfique aux deux parties,grâce aux atouts historiques humains et économiques dont bénéficient les deux pays.

Pour conclure , ces documents nous montrent que les relations franco algériennes demeurent compliquées et empreintes de grandes sensibilités. Bien que le président de la France ait reconnu les conséquences négatives dues à la colonisation française en Algérie; il n’a pas exprimé expressément et franchement d’excuses . L’Algérie qui a subi de nombreuses années d’exactions coloniales marquées parfois par des injustices n’est pas prête à oublier facilement.

Toutefois la France à travers le discours de Hollande se montre prête à ouvrir une nouvelle page dans les relations avec l’Algérie.

Selon François Hollande cette “guerre des mémoires” pourrait être dépassée en accentuant les liens forts qui unissent les deux pays : la langue , les algériens résidents en France ,les français d’origine d’Algérie, le commerce et l’investissement entre les deux pays…

En bref , la connaissance et la divulgation de l’histoire commune des deux pays peut contribuer à bâtir de nouvelles relations basées sur la confiance mutuelle.

A mon avis , il serait pertinent que les deux pays puissent créer une commission mixte composée d’historiens, de chercheurs, ,d’acteurs politiques et sociaux, de témoins de cette période etc.. pour reécrire ensemble la vraie histoire de la période coloniale et réconcilier ainsi les deux peuples concernés. Je pense qu’aujourd’hui et particulièrement pour les jeunes il est plus important de regarder vers l’avenir que vers le passé. Par conséquent il est nécessaire que l’histoire commune franco-algérienne ne doit pas constituer un frein au développement de relations normales et amicales entre les deux pays,mais un atout et un moteur pour le développement de toute la région euro-méditerranéenne .