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Guerre d'Algérie

Par   •  8 Décembre 2018  •  2 156 Mots (9 Pages)  •  618 Vues

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II. La libération Algérienne :

Cette guerre oppose principalement les nationalistes algériens réunis sous le Front de Libération Nationale (FLN) et la France.

La guerre d'Algérie a durée 7ans 8moi et 4jours. Du1er novembre 1954 au 9 septembre 1962.

La guerre d'Algérie prend racine dans le mouvement de décolonisation qui toucha les empires occidentaux après la Seconde Guerre mondiale. Elle oppose principalement le FLN, à l'origine de l'insurrection, et sa branche armée l'ALN (constituée de moudjahidines, djoundis, moussebilines) à l'armée française comptant troupes d'élite, goums marocains jusqu'en 1956, gardes mobiles, CRS.

Entre 1952 et 1962, 1 750 000 militaires ont été envoyés en Algérie. Près de 180 000 Musulmans algériens (réguliers et supplétifs) ont également combattu du côté français pendant la guerre d'Algérie.

*Annexe exposé Zabana*[pic 4]

Le conflit s'accompagne d'une guerre civile et idéologique à l'intérieur des deux communautés, donnant lieu à des vagues successives d'attentats, assassinats et massacres sur les deux rives de la Méditerranée. Selon Guy Pervillé, le nombre d'Algériens engagés dans l'un et l'autre camp (partisans de la présence française et FLN) serait du même ordre de grandeur.

Cette guerre s'achève sur :

- la reconnaissance de l'indépendance de l'Algérie le 3 juillet 1962 lors d'une allocution télévisée du général de Gaulle, à la suite du référendum d'autodétermination du 1er juillet prévu par les accords d'Évian du 18 mars 1962

- la naissance de la République Algérienne Démocratique et Populaire le 25 septembre

- l'exode d'une grande partie des Pieds-Noirs .

Il y eu 45 films au sujet de cette guerre de 1954 a nos jour.

III. L'Algérie libre :

Suite a la guerre d'indépendance, l'Algérie est passée par 4 phases.

Tout d'abord, de 1962 à 1965 suite aux accords d'Evian.

[pic 5]

Après l'indépendance, les chefs du FLN entrent en conflit.

Ahmed Ben Bella et Houari Boumédiène sortent vainqueurs et prennent Alger le 4 septembre 19624. C'est toutefois Ferhat Abbas qui préside l'Algérie du 25 septembre 1962 au 15 septembre 1963.

Abbas est remplacé en 1963 par Ahmed Ben Bella, qui dirige le pays jusqu'en 1965 et instaure un pouvoir fort. Le gouvernement Ben Bella inclut Houari Boumédiène en tant que ministre de la Défense et vice-président du Conseil.

En octobre 1963, l'Algérie entre en guerre avec le Maroc: c'est la « guerre des sables », qui prend fin grâce à une médiation de l'Organisation de l'unité africaine. Le pouvoir réprime aussi la révolte des Kabyles.

L'ex-vice-président du GPRA,Mohamed Boudiaf, et opposant de Ben Bella, fonde le Parti de la révolution socialiste avant d'être arrêté en 1963, puis condamné à s'exiler l'année suivante.

Ensuite de 1965 à 1978 nous assistons a L'Algérie sous Boumédiène.

[pic 6]

Houari Boumédiène prend le pouvoir à suite au coup d'état de 1965, qu'il présente officiellement comme un « correctif » décidé par le Conseil de la révolution algérienne. Quelques rares étudiants procommunistes tentent, sans succès, de s'opposer au putsch. Boumediene règne en autocrate jusqu'en 1978, appliquant le système du parti unique, mais dirigeant surtout grâce à l'État et l'armée.

Boumediene démarre les « trois révolutions » : industrielle, agraire et culturelle et construit les bases d'une administration moderne et laïque et de l'État-nation algérien. Il continue le programme de nationalisations entamé sous Ben Bella , avec la nationalisation du secteur minier et bancaire (1966), celle du secteur de distribution des produits pétroliers (1967), et enfin la mise en place des moyens matériels pour la réalisation des futurs plans .

Boumediene bénéficie du soutien de la quasi-totalité de la population. Le taux de croissance est de 7,5 % en moyenne de 1967 à 1973, tandis que l'emploi est doublé de 1965-1975 . De nombreux projets industriels sont mis en route, aussi bien dans l'industrie lourde que dans l'industrie légère.

Au niveau social, l'éducation se généralise, des universités sont construites sur tout le territoire, l'usage de la langue arabe est favorisé, tandis que la santé devient gratuite et accessible à tous et que l'État met en œuvre des programmes de redistribution des revenus.

Il instaure la « gestion socialiste des entreprises », qui consiste en une participation des travailleurs à la marche de l'entreprise. Partisan de l'égalité des femmes, il tente d'interdire la polygamie et encourage la scolarisation des filles et la mixité scolaire . Sur le plan institutionnel, une Charte et une Constitution sont adoptées.

L'Algérie dans les années 1980

[pic 7]

Chadli Bendjedid prend la tête de l'État algérien, le 9 février 1979. Sur le plan international, Bendjedid ouvre les portes au dialogue avec les autres chefs d'États du Maghreb et au président français. Avec son ministre des Affaires étrangères Mohamed Seddik Ben Yahia, il adoucit les relations avec les États-Unis, et voyage même à Washington rencontrer Reagan. En 1983, c'est aussi le premier chef d'État algérien à être invité à Paris, par François Mitterrand. Enfin, l'Algérie participe en février 1989 à la fondation de l'Union du Maghreb arabe, avec la Libye, le Maroc, la Mauritanie et la Tunisie. Economique.

Mais l'Algérie esttouchée par la crise économique, l'affairisme et la corruption, ouvrant une « décennie noire » qui posera les bases de l'islamisme. En 1986, la chute du dollar entraîne une forte baisse des revenus issus des hydrocarbures.

La continuité logique des événement

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