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Conflit nord irlandais

Par   •  8 Juin 2018  •  1 591 Mots (7 Pages)  •  446 Vues

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Guerre mondiale, une partie y voit l’occasion d’un soulèvement. En avril 1916, 750 membres des Irish Volunteers et de l’Irish Citizen Army proclament la République irlandaise à Dublin. C’est l’Insurrection de Pâques. Le peuple d’Irlande sans le vouloir, va soutenir les idées des rebelles après une répression violente. Ensuite, le Sinn Féin, petit parti qui emploi des principes pacifistes devient un important parti politique nationaliste. Le Sinn Féin remporte une large victoire électorale lors des votes de décembre 1918. En 1919, refusant de demeurer au Palais de Westminster, 26 de ses 105 députés se réunissent dans le Dail Éireann (chambre basse du Parlement), à Dublin et veulent l’indépendance de l’Irlande. Le jour même ont lieu les premiers affrontements. L’Irish Republican Army, armée restructurée des Irish Volunteers, organise la guerre contre les forces britanniques. Un armistice des deux côtés est accepté en 1921, et le 6 décembre, Michael Collins et Arthur Griffith, deux hommes politiques signent le Traité anglo-irlandais qui va partager l’île entre l’Irlande du Nord et l’État libre d’Irlande. Bien qu’accepté par le Dáil Éireann, le traité est refusé par la majorité des Volunteers de l’Irish Republican Army. Le 28 juin 1922 éclate la guerre civile entre les anciens alliés. Le 27 avril 1923, l’Irish Republican Army admet sa défaite et cesse le feu. À l’intérieur de l’État libre s’opposent le Fianna Fáil d’Éamon de Valera et le Fine Gael de William Cosgrave tandis que le Sinn Féin perd tout soutien. Séparée du Sinn Féin, l’Irish Republican Army fonde Saor Éire, pour survivre. Ce même gouvernement interdit l’Irish Republican Army par la suite. En 1937, la Constitution irlandaise transforme l’État libre en Irlande et affirme ses revendications sur l’Irlande du Nord ainsi que la place centrale de l’Église catholique, preuve d’un conservatisme craint des protestants. Le 18 avril 1949, l’Irlande sort du Commonwealth, décision reconnue par le Royaume-Uni le 3 mai avec (l’Ireland Act). La nouvelle Irlande organise des discriminations politiques, économiques et sociale envers les catholiques, tandis qu’ils s’entendent avec l’Ordre Orange (organisation fraternelle protestante nord-irlandaise). L’Irish Republican Army, isolée, tente à plusieurs reprises de reprendre ses activités armées. Le 12 janvier 1939, une déclaration de guerre à la Grande-Bretagne est suivie d’une campagne d’attentats en Angleterre. Certains de ses membres tentent même d’obtenir le soutien de l’Allemagne Nazie. Le 12 décembre 1956 est lancée la Campagne des frontières qui finit en 1962, avec 17 morts (onze membres de l’Irish Republican Army et six de la police nord-irlandaise). L’Irish Republican Army cesse alors les violences. La commémoration de l’Insurrection de Pâques en 1966 et le rapprochement entre les gouvernements des deux Irlande poussent les loyalistes vers l’action armée. Une dizaine d’entre eux forment un groupe armé anticatholique, l’Ulster Volunteer Force (UVF). L’organisation signe avec du sang le conflit en abattant un civil catholique. L’UVF multiplie les agressions, parfois meurtrières. À la fin des années 60, plusieurs de leurs attentats sont des bombes qui font beaucoup de victimes. En même temps, s’organise un mouvement de droits civiques. Ils exigent une réforme du code électorale. James Chichester-Clark, élu Premier Ministre le 1er mai 1969, d’Irlande du Nord, promet de réformer le code électoral. Pourtant, la violence ne cesse pas. Des batailles déclenchant, des lancements de pierres, des cocktails Molotov jusqu’au gaz lacrymogène. Le bilan des violences: neuf morts, 500 maisons incendiées et 1 820 familles qui ont fui leurs maisons.

Les crimes se perpétuent et s’intensifient comme le tristement célèbre 30 janvier 1972 connu sous le nom du Bloody Sunday ou le Bogside Massacre. Pendant, trente ans il y’a eu des attentats qui ont été orchestrés des cotés en Irlande, en Irlande du Nord et en Angleterre. Mais, un processus de paix entame la fin aux troubles en s’inspirant sur l’accord du Vendredi saint de 1998. Pourtant les causes du conflit ne sont pas restées sur la glace puisque les républicains veulent que le comté d’Ulster fasse parti de la république Celte. Pour finir, cette guerre de religion du XX e siècle à pris fin entre 1997 et 2007. Les crimes durent encore, mais de manières peu fréquente et à petite échelle, alors que des groupuscules belligérants ont en leurs possessions des armes. Parfois des manifestants radicaux protestants et catholiques marchent dans les rues de Belfast pour inculquer leurs doléances politiques et religieuses. Mais la situation semble changer, car lors du dernier suffrage électoral le parti séparatiste Sinn Féin a gagné du terrain et le parti aussi laisser tomber sa branche militaire qui se nomme l’IRA. Le conflit aura blessé près de 3% et de la population nord irlandaise, mais il ne faut pas oublier que ce conflit reste actif, puisqu’il a eu des protestataires protestants qui ont manifestés violemment.

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