Une guerre totale
Par Christopher • 17 Janvier 2018 • 978 Mots (4 Pages) • 560 Vues
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Dans un second temps, l'armée française est abattu dans tous les sens du terme.
Tout d'abord, cette guerre est une guerre d'usure : les combats sont incessant et fatiguent les troupes. En effet, comme le montre la lettre de Maurice Genevoix, il n'y a pas de répit : jusqu'à minuit c'est les gros calibres, puis de minuit à 6h du matin, les bombardements perdent un peu d'intensité mais les tranchées sont visitées par les adversaires, puis les bombardement recommence et ainsi pendant des jours et des mois entiers. Il va de soit que tous ces bombardements sont fatiguant pour l'ouïe et amènent la peur de la mort.
Ensuite, l'état est sévère et mal organisé. En effet, la mutinerie, ou le refus de combattre est sanctionné par la mort, dans les pelotons d’exécutions. De plus, l'armée française est pas très bien équipée : les soldats ne sont pas formés pour se battre, ils ont peu de moyens contrairement aux allemands, qui par exemple ont des tranchées bétonnées. Les soldats français viennent d'une France rural à l'époque, et éprouvent parfois des difficultés à communiquer du fait des différents patois comme l'occitan ou encore le breton.
Enfin, les soldats français sont comme coupés de l'arrière pays, de leur famille, de leurs amis. Il est vrai que l'état français a mit en place durant cette première guerre mondiale une censure militaire : les lettres que pouvaient encore s'échanger les soldats avec leur famille ne devaient en aucun cas parler de la violence et de l'atrocité des combats. C'est pourquoi, la population française ne sait pas grand-chose de ce qui se passait sur les fronts et lorsque, très rarement, les soldats obtenaient le droit de visiter leur entourage, ils étaient parfois incompris, considérés comme fou, car ils racontaient la réalité, mais une réalité alors inconnu de la population. Ainsi, ils repartaient plus vite que prévu sur le champ de bataille et un esprit d'équipe, une camaraderie se créa et aida les soldats à persévérer, à continuer à se battre.
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Pour conclure, nous avons pu voir que les soldats menaient une existence bestiaire, avec une hygiène de vie déplorable, une alimentation réduite au strict minimum alors qu'ils vivaient une guerre rude et sans merci. A tout cela s'ajoute des attaques, des bombardements qui ne s'arrêtent jamais, qui ne laisse pas le temps à des soldats peu entraînés, de se reposer, amenant une peur quotidienne de la mort.
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