Sémiologie graphique
Par Stella0400 • 19 Octobre 2018 • 873 Mots (4 Pages) • 416 Vues
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Si les informations sont au contraire quantitatives, deux situations peuvent se présenter :
- Les valeurs chiffrées peuvent être relatives, c’est-à-dire des données concernant des moyennes. C’est le cas des densités, des rendements agricoles, des taux de croissance, des revenus par habitants etc. des valeurs obtenues en divisant un chiffre par un autre.
- Les valeurs chiffrées peuvent être absolues, réelles, c’est-à-dire dénombrables. C’est le cas des effectifs de population, des volumes de flux.
Même dans ce cas de figure, il y a deux situations à vérifier : les données sont-elles à une ou plusieurs composantes ?
- La troisième phase est celle du traitement statistique de l’information.
- Lorsque l’information est de type valeurs relatives, le seul traitement possible est la discrétisation des valeurs c’est-à-dire la mise en classe des valeurs pour limiter le nombre de paliers dans la représentation cartographique. En effet l’objectif dans ce cas est de parvenir à donner une image du phénomène cohérente en mettant ensemble des entités géographiques ayant des valeurs proches. Ici on applique avant tout traitement graphique ou statistique, la formule suivante pour avoir le nombre théorique de classes à savoir
K (nombre de classes) = 1+ 3,3 log(n) n étant le nombre d’entités géographiques.
Une fois ce nombre théorique de classes connu, on procède à la recherche des bornes de classes par la méthode appropriée. (Voir Travaux Pratiques)
- Si par contre les valeurs sont brutes, réelles, à une composante, on est amené à rechercher des rayons de cercle par la formule des cercles proportionnels. Si les valeurs sont à plusieurs composantes, la carte doit renseigner le lecteur sur au moins deux points : quelle est la quantité du phénomène ? quelles sont les proportions à opposer ?
- La réalisation cartographique ou le dessin de la carte intervient seulement après toutes ces phases ; elle consiste à choisir le système de représentation, les variables visuelles appropriées et les figurés graphique selon la nature des valeurs traitées.
- La rédaction de la légende sera ensuite envisagée en prenant soin de ne rien oublier de ce qui figure sur la carte.
- On peut ensuite rédiger une notice qui est une brève présentation de la méthodologie et des résultats obtenus.
- La dernière phase est la publication de la carte qui peut se faire suivant différentes méthodes qui tiennent compte du nombre d’exemplaires de carte à tirer.
La conception de la carte, comme on vient de le voir est un long processus qui demande une réflexion et une vigilance dans l’examen des valeurs statistiques. Il ne faut en aucun cas se précipiter car une bonne carte est celle qui est réalisée en tenant compte des règles de la sémiologie graphique.
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Source : Béguin
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