Républicanisme en 1877
Par Stella0400 • 5 Juin 2018 • 1 214 Mots (5 Pages) • 432 Vues
...
à l’origine de ces conflits. En effet les républicains occupent de bon poste, ce qui est l’une des causes des différentes jalousies, ce sont des postes comme : des fonctions communales ; des sièges aux conseils communaux...
C’est grâce à la dénonciation de ces jalousies et inimitiés que nous pouvons voir que ces conflits servent aussi des causes plus personnelles
II_ Les expériences de Joseph face aux accusations
A_ Les attaques morales
(L.154-155)
Comme nous le montre Joseph Sandre à travers les différentes expériences qu’il nous relate, les pressions morales sont nombreuses, par exemple on hésite pas à calomnier les professeurs avant même leur arrivée sur leur lieu de transfert, les autres fonctionnaires sont aussi calomniés car ils sont tous soupçonnés de républicanisme. Ces dires peuvent modifier profondément l’opinion de la population face à une personne ne partageant pas les mêmes idéaux politiques, allant même jusqu’à juger que les personnes républicaines ne faisaient pas leur devoir religieux, et que par conséquent la croix présente dans les salles de classe avait été enlevée avant l’arrivée de Joseph Sandre, il a du aller la récupérer chez le curé. Ce genre de préjuger peuvent conduire à l’amplification du mouvement réactionnaire et ainsi aboutir à un classement parmi la population, dans cet extrait par exemple Joseph Sandre est qualifié de « ch’ti rodze » ou « mauvais rouge » , ceci montre une stigmatisation du parti républicain poussé à son extrême : le communisme, cela montre déjà un classement.
B_ Les menaces directes
( L.70-71)
En nous racontant sa discussion avec le gendarme Chauveau, Joseph Sandre nous montre que toute une partie de la population de Saint-Julien-de-Civry est suspectée d’être républicaine, les soupçons ne s’arrête pas à l’instituteur. Les forces de l’ordre se sentent supérieures et abandonnent les bonnes manières. En effet, Joseph Sandre décrit Chauveau comme étant un homme rustre, qui s’invite dans sa classe sans le saluer. Ces vexations ne s’arrêtent pas aux représentant des forces de l’ordre, le maire peut également alimenter ces vexations comme ici avec l’auteur (L.86-87), ce comportement vis-à-vis des républicains est semblable à une discrimination , il y a un manque de liberté politique en 1877, mais les préjuger sont nombreux et renforcés par la croyance des habitants qui dans une petite commune sont plus facilement influençables et suivent plus aisément ce que croit la majorité ex : L.l 95
C_ Un retour à la normal
(L.187-188)
La fin de l’Ordre moral, suite à la victoire des républicains lors des élections législative de 1876, signe un retour à la normal pour les républicains, ainsi qu’un retour au calme pour l’ensemble de la population.
Une fois la situation revenue à la normal pour tout le monde, Joseph Sandre a gardé la même ligne de conduite qu’au début de sa carrière à Saint-Julien-de-Civry, respectant les prière hebdomadaires, ainsi qu’accompagnant ses élèves aux offices, les critiques qu’il avait pu entendre pendant l’Ordre moral ont disparu et il repris une vie d’enseignant, ne craignant plus une quelconque médisance ou vexation.
Grâce à cet extrait du document de Joseph Sandre nous avons pu constater que plusieurs brimades, en particulier les brimades morales, sont adressées aux personnes suspectées d’être républicaines, et cela à pu nuire à beaucoup de personnes. Nous avons également pu voir qu’à l’époque de l’Ordre moral, les opinions politiques ne peuvent pas clairement être affichées, il n’y a donc pas une totale liberté politique, les hommes ne pouvait pas voter pour qui ils souhaitaient de peur d’être puni. Comme nous le montre l’auteur même les personnes soutenant être apolitique, ne voulant prendre aucun parti, sont accusées à tord et donc également accusées, ces personnes subissent diverses pressions : la perte d’un emploi, les agressions morales ou physique...
Le gouvernement ce montrait hostile et méfiant jusqu’aux élections législatives de 1876.
...