Les mémoires de la seconde guerre mondiale cas
Par Orhan • 3 Décembre 2017 • 837 Mots (4 Pages) • 780 Vues
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La France commence donc à accepter son histoire, le gouvernement la reconnait officiellement, petit à petit. Des lois mémorielles sont instaurées, comme la loi Gayssot en 1990 qui interdis l’expression du négationnisme. Une journée nationale à la mémoire des victimes est mise en place le 16 juillet, faisant écho à la rafle du Vel d’hiv. En 1995, un véritable tournant est marqué avec le discours que prononce le président Chirac le 12 juillet, il assume alors la responsabilité de l’état français dans les actes de vichy, ce que les gouvernements précédents avait toujours nié. Il décide aussi d’indemniser les familles des déportés. Le mémorial de la shoah est alors inauguré à Paris en 2005 et les français ayant risqué leur vie pour protéger les juifs sont déclarés juste parmi les nations.
Les mémoires de la Seconde Guerre mondiale ont donc oscillé entre l’oubli et la volonté de se souvenir. La question du devoir de mémoire a véritablement émergé en 1995 avec le discours de Jacques Chirac. La lenteur du processus de construction d’un devoir de mémoires pour toutes les mémoires de la Seconde Guerre mondiale est sans doute lié aux acteurs de cette époque-là : ce devoir n’a finalement pu apparaître que lorsque les personnes ayant vécu, souffert ou agi pendant cette période sont décédées. Maintenant, le devoir de mémoire pose aussi des problèmes pour les historiens : récemment, des lois mémorielles ont été votées et elle impose de tenir un discours officiel sur ces faits historiques. Serait-ce un retour en arrière sur d’autres questions ?
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