Les mémoires de la Seconde Guerre Mondiale cas

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2) Le tournant de la fin des années 60 & du début des années 70

Nvlle époque de construction mémorielle dûe à la fin du gaullisme historique & aux mutations de la mémoire juive. Film Le Chagrin et la Pitié de Marcel Ophuls (1971) montre la vie des Fr sous l'Occupation & le choix délibéré des Fr de se battre avec l'Allemagne, attise réactions hostiles (il salit la Fr selon les anciens Résistants) et n'est pas montré à la TV + scandale de la grâce présidentielle de Paul Touvier par Pompidou en 1972. En 1973, Robert Paxton publie "La Fr de Vichy, les Années Noires" qui dit que la collaboration n'était pas une idée allemande mais bien une proposition de la Fr ==> électrochoc pr les historiens, qui se centrent désormais sur Vichy. On découvre que le maréchalisme était en fait très répandu jusqu'en 1942. Mise en place d'une double cupabilité : avoir accepté le régime de Vichy + ne pas avoir voulu/su accepter la vérité et punir les coupables. C'est un "passé qui ne passe pas" comme le dit Henry Roousso à propos de ces "années noires". La mémoire de Vichy se substitue à celle de la Résistance.

Années 90, contexte encore trouble : nbses polémiques (sondages sur Pétain; polémiques sur Jean Moulin et son appartenance au KGB; procès Papon...)

3) Ajd: vers une représentation + équilibrée

De nos jours, elle tend à devenir + équilibrée. On est passé de "tous Résistants" à "tous collabos" mais on renoue de plus en plus avec la mémoire de la Résistance. Elle admet mieux la diversité des parcours & les divergences internes. Elle comprend mieux la difficulté du choix et du combat des résistants, ainsi que la dignité de leur "non".