Les femmes durant l'Antiquité Romaine
Par Andrea • 12 Novembre 2018 • 2 164 Mots (9 Pages) • 619 Vues
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Les différents mariages :
Il y a d'abord plusieurs statuts pour la femme, Cum manu pour lequel la femme est sous l'autorité juridique de son mari et Sine manu où la femme reste sous l'autorité juridique de son père, mais devient indépendante à la mort de ce dernier1. Il existe trois formes de mariage Cum manu :
La "confarreatio": cérémonie la plus ancienne, à caractère religieux et qui rendait le mariage indissoluble. A la fin de la République ce mariage n'est plus en usage que dans les familles de flamines (prêtres)
La coemptio consistait en un achat symbolique de la jeune fille par le fiancé. Le père accomplissait l'acte rituel de "mancipatio"(vente).
Le mariage "per usum" (de fait) qui légitime une cohabitation d'une année. Durant cette période, la femme ne peut rester trois nuits de suite sans venir dormir sous le même toit que son compagnon. Si elle reste absente du domicile trois nuits de suite, on considère qu'il y a abandon.
Au début de la République, il existait deux formes de mariage : un mariage officiel et un autre plus populaire, qui permettait le divorce.
Mais à la fin de la République, ces deux formes de mariages ont pratiquement disparu. Une nouvelle forme de mariage apparait ("nuptiae", de "nubere" mettre le voile d'où épouser), fondée sur le consentement mutuel.
B) L’âge de mariés:
Les filles étaient mariées très jeunes, les textes de loi autorisait leur mariage à partir de 12 ans, et de 14 ans pour les garçons. Le mari, supposé prendre soin de sa femme, se mariait en général vers vingt ans.
C) Le divorce :
Le divorce a toujours existé dans la Rome Antique même si le premier cas de divorce se situe seulement vers 284 avant J-C.
Au début de l’Antiquité, seuls les Hommes avaient le droit de demander le divorce, pour diverses raisons comme la stérilité ou encore tentative d’avortement, mais il faut qu’il rembourse la dot de sa femme.
Vers la fin de la République, la femme avec un mariage sine manu peut divorcer plus facilement car elle a pus d’indépendance. Soumise encore au père, lui aussi peut décider du divorce des époux.
Progressivement, le droit au divorce s'étend aussi aux épouses cum manu, la répudiation conduisant à la dissolution de la tutelle qui donnait autorité au mari sur son épouse, mais permettait aussi à celle-ci de jouir d'un droit de succession sur ses biens.
Il suffit que l'un des deux époux notifie à l'autre son désir de divorcer pour que le mariage soit dissous. Aucun motif n'étant plus vraiment nécessaire, il y a divorce dès que l'un des conjoints exprime un désir de séparation : le mariage repose sur le consentement, et dès lors qu'il n'y a plus consentement mutuel, il n'y a plus mariage. On divorce sous l'Empire pour toute sorte de motifs : un conjoint malade, trop vieux, stérile, etc.
On divorce alors allègrement.
Le mariage étant souvent un outil politique, qui permet à une gens de s'allier à une famille plus riche ou plus puissante, on divorce dès qu'une meilleure opportunité se présente - aussi souvent que nécessaire, et plusieurs fois s'il le faut.
Le remariage est donc courant sous l'Empire - on se marie deux, trois voire quatre fois. Pour encourager la natalité, Auguste promulgue même une loi qui incite les veufs et les veuves à se remarier, faute de quoi ils ne pourront plus hériter en dehors de leurs proches parents.
Accouchement
L'accouchement était dangereux causant la mort de 50 à 1000 femmes. D'une part les grossesses précoces entrainent de fausses couches et des accouchements douleureux ce qui provoque la mort de jeunes filles de 14- 15 ans. Il y a donc un manque important de filles qui sont également abandonné à leur naissance à cause de la dot.
Pour régler le problème, les hommes ont souvent plusieurs femmes à disposition (ses maîtresses et sa femme, ses esclaves parfois). Mais un romain prend aussi des maîtresses qui sont acceptées néanmoins par leur femme qui vivent juste en bonne attente avec leur mari.
Les droits d'une femme romaine
Les femmes ne sont pas des citoyennes à part entière même si elles possèdent quelques droits: elles ne possèdent par exemple pas de droits civiques, c'est-à-dire qu'elles restent mineures, comme un enfant, toute leur vie. Elles ne peuvent pas participer à la vie de la cité. Alors que la femme de la ville d'Athènes doit sortir de la maison accompagnée d'une esclave et ne peut pas assister aux jeux et aux représentations théâtrales, les Romaines, elles, ont le droit de se rendre seules dans des lieux publics.
Au début de l'empire les femmes avaient très peu de droits et sa liberté dépendait de sa condition sociale. En effet, elles ne pouvaient pas voter, encore moins être élues, ne pouvaient ni écrire un testament, et ni hériter de quoi que ce soit. Leurs sorties se faisaient rares. A partir du 1er siècle, il y a eu une amélioration, les femmes sont désormais plus instruites et cultivées. Elles ont aussi été plus présentes dans les domaines des hommes (littérature et sports de combats).
On se désintéresse complètement des femmes, si bien qu'elles ne sont pas recensées même si au 3ème siècle l'empereur Dioclétien tente de les inclure dans le recensement.
En plus des lois sur l’appartenance de la femme (voir au dessus) celle-ci avait quelques droits :
-Une femme Romaine peut s’émanciper. Elle abandonnait alors le foyer et la protection des dieux propres à sa famille.
-leur témoignage est recevable devant un tribunal (sauf de la part des courtisanes, vénales par définition), même si elles doivent être accompagnées par un homme.
-elles peuvent hériter à part entière
-elles ont droit comme les hommes à l’éloge funèbre lors de leurs funérailles.
Le rôle des femmes dans la société :
La "matrona"(mère de famille) doit se comporter en épouse soumise,
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