La première guerre mondiale

...

En plus des conditions physiques déplorables, les soldats ont aussi le moral au plus bas. Ils vivent dans un stress permanent à chaque instant, par peur de mourir ou pire, être démembrés et vivre avec un handicape. Ils voient leurs camarades mourir devant eux, le plus souvent démembrés. La solidarité au front est constamment présente, ils sont près à y rester pour leur patrie. Entre les attaques, les soldats écrivent des lettres à leurs proches.

La discipline militaire est extrêmement sévère, refuser de combattre, déserter et s’automutiler pour échapper à la mobilisation sont sanctionnés du passage devant un tribunal militaire, et souvent condamnés de mort. Cela dit, on peut aussi expliquer la discipline des soldats par un fort patriotisme associer à une haine de l’ennemi qui est encouragés par la propagande. Les mutineries restent assez rares, il y en a surtout pour l’armée française en 1917 après le Chemin des Dames : épuisés et écœurés des boucheries que sont ces offensives sans résultat, 40 000 soldat au total se mutinent cette année-là. Le général Pétain joue alors un rôle modérateur de la discipline militaire : sur les 629 condamnations à mort, 75 exécutions pour l’exemple «seulement», ce qui n’empêche pas d’autres condamnations à la prison ou aux travaux forcés. En contribuant aussi à améliorer l’ordinaire des soldats et en mettant fin aux offensives vaines, il gagne une réputation de héros pour les soldats de Verdun.

Dans tous les pays concernés, on constate un consentement assez général à la guerre, né de la certitude d’avoir été agressés, du patriotisme très fort et entretenu par la propagande. Il faut bien noter toutefois que cette propagande est bien perçue comme telle par les soldats qui n’en sont pas dupes en la qualifiant de «bourrage de crâne».

La solidarité combattante est très forte, que ce soit dans le soutien aux blessés, aux nouvelles recrues ou dans les loisirs communs qui soudent les groupes. Les soldats et le peuple sont encouragés à haïr l’ennemi, pour éviter les conflits à l’intérieur du pays, des personnes qui s’opposent à la guerre. Les soldats voient cette guerre comme un devoir, ils le font aussi par peur de la justice militaire mais aussi par esprit de camaraderie, ils se sacrifient pour la nation. Face au offensives inutiles, certains se lassent, laissant place à des mutineries.

Les soldats sont confrontés à l’ennui entre les attaques il n’y a que la correspondance avec leurs familles ce qui leurs permet de maintenir des liens avec l’arrière. Plus de 10 milliards de lettres ont été échangées durant le conflit.

Pendant la Première Guerre mondiale, les soldats sont exposés à des conditions de vies misérables, ils doivent faire fasse à de nouvelles armes qui sont conçu pour faire le plus de dégât humains possible. Les soldats sont usés par la durés de la guerre, ils sont dans l’attente d’une prochaine attaque, au milieu des bombardements incessants, l’angoisse est permanente. Ils ont tenu grâce à la correspondance avec leurs familles et la solidarité combattante leur a donné la motivation.