La Première Guerre Mondiale: une guerre totale.
Par Stella0400 • 25 Mai 2018 • 1 078 Mots (5 Pages) • 686 Vues
...
Les conditions de vie sont extrêmement difficiles. Les assauts sont très meurtriers, inutiles et démoralisants. La violence est extrême. Les soldats tiennent grâce au patriotisme, à la camaraderie, à la contrainte militaire, à la propagande.
Finalement Verdun n'est pas une bataille décisive : au bout d'un an de combat, le front n'a finalement presque pas bougé. C'est surtout l'impact psychologique qui est très important : près de 300 000 soldats y sont tués.
Cette bataille est l'exemple parfait de l'utilisation de la violence de masse afin de décourager et atteindre psychologiquement l'ennemi.
Violence de masse
La violence de masse est l'utilisation de la violence dans le but de tuer le plus grand nombre de personnes.
La violence de masse se retrouve au sein de la bataille de Verdun.
TRANCHES
Les soldats à la guerre devaient vivre sous terre, c'était leur seule chance de survie. Les tranchées sont construites en zigzag, pour se protéger de l'ennemi. Le soldat y vit 10 jours d’affilée dans d'horribles conditions. Lorsqu’il ne se bat pas, le soldat doit attendre : le ravitaillement, ou l'assaut. Le bruit des bombardements, et l’idée de mourir l’empêchent souvent de dormir, les rats et la boue également. Le meilleur moment de la vie du poilu, c’est la réception du courrier. C'est le seul lien qu'il entretient avec la vie normale.
Le poilu, les poux et les rats
Les tranchées sont exposées au vent, au gel et à la pluie qui s’infiltre partout. Elles sont étroites et on y retrouve des odeurs épouvantables. En hiver, les soldats s'enfoncent même dans la boue. Les hommes ne peuvent pas se laver ni se raser, d’où leur surnom de poilus. Ils vivent avec les poux, les rats, les ordures, mais également avec les cadavres
Génocide
Un génocide est l'extermination volontaire et systématique de tout un peuple.
EFFECTS DE LA GUERRE SUR LES SOCIETES EUROPEEENS
"La guerre brutalise les hommes, au double sens du terme : elle les atteint dans leur chair et dans leur âme, elle les rend brutaux aussi". Cette phrase résume en elle-même l’approche historiographique récente de la Grande Guerre proposée, depuis plus d’une dizaine d’années, par les historiens européens du Centre de recherche de l’Historial de la Grande Guerre, créé en 1989. Elle réside avant tout dans la volonté commune de ces historiens de s’extraire de l’historiographie de l’immédiat après-guerre et des années 1930 - "tu n’as rien vu dans les années vingt et trente" - car elle a procédé, selon eux, à une histoire victimisante de la guerre, une histoire-bataille "vue d’en haut", où la violence de guerre est aseptisée, posant un "écran conceptuel" qui rend la Première Guerre mondiale et ses conséquences sur les sociétés belligérantes incompréhensibles. Les années 1970 et 1980, marquées par l’ouverture progressive des archives, correspondent au renouveau historiographique de la Première Guerre mondiale, avec notamment les thèses de J. J. Becker sur les Français dans la Grande Guerre et celle d’A. Prost sur les anciens combattants
...