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La Guerre Droide (1947-1991)

Par   •  18 Septembre 2018  •  2 773 Mots (12 Pages)  •  387 Vues

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3- La Détente (1962-1975) :

Les deux puissances font le choix de la détente et de la « coexistence pacifique ». Elles décident d’entretenir d’avantage de contact entre elles ce qui mène à l’installation du télex sous le nom du téléphone rouge entre le Kremlin et la Maison Blanche.

Le Vietnam est l’exemple d’une guerre périphérique au temps de la Détente. Dans les années 1950 l’indépendance de l’Indochine, ancienne colonie française, donne naissance du Vietnam et d’autres états. L’Accord de Genève en 1954 divise le Vietnam en deux états de part et d’autre du 17e parallèle : le Vietnam du nord communiste dirigé par Hô Chi Minh, et le Vietnam du sud pro-américain dirigé par un catholique, Diem. Hô Chi Minh veut un Vietnam unifié communiste. Il est à l’origine de la création en 1960 d’un front de libération nationale du Sud-Vietnam, également appelé Viêt-Cong. L’intervention des Etats-Unis est motivée par la peur de la contagion du communisme dans toute l’Asie du sud-est. Les présidents des Etats-Unis successifs, Eisenhower puis John F. Kennedy, envoient en 1961 plus de 16 000 conseillers militaires pour former les troupes du Sud-Vietnam afin qu'elles résistent aux attaques du Nord. Suite à l’assassinat de Kennedy, c’est Johnson qui prend le pouvoir. En 1964 le président des Etats-Unis Johnson obtient du congrès l’autorisation d’engager massivement l’armée américaine dans la guerre : 85 000 soldats américains sont envoyés en Asie du sud-est ce qui enclenche le début d’une escalade dans l’envoi de matériel et soldats américain au Vietnam. Cet engagement sera un vrai désastre humain et économique pour les Américain malgré les bombardements et l’utilisation des armes au napalm. La défaite des américains semblent une fatalité et la guerre s'enlise. De très nombreux morts sont à déplorés, autant dans le camp vietnamien que américain. Nixon, président des Etats-Unis qui succède à Johnson en 1969, se désengage peu à peu de la guerre au Vietnam. La tactique était d'aider le Sud-Vietnam à mettre progressivement en place sa propre armée afin qu'elle puisse se défendre par ses propres moyens du Nord-Vietnam. En janvier 1973, les Accords de Paris signent l’armistice entre les Etats-Unis (Henry Kissinger) et le Nord-Vietnam. Les Etats-Unis retirent alors leurs troupes du Vietnam. En 1975, les troupes nord-vietnamiennes prennent Saigon et réunifie le Vietnam qui devient un état communiste. La guerre du Vietnam a affaiblit les Etats-Unis du point de vue des relations internationales, mais aussi sur le point de vue de la politique intérieur. C’est une lourde défaite pour le containment.

4- Une Guerre Fraiche et la Seconde Détente :

Profitant du déclin des États-Unis sur la scène internationale du fait de l’humiliation subie au Vietnam, l’Union soviétique en profite pour s’engager davantage, notamment en Asie, en Afrique et en Amérique du Sud, mais aussi en Europe (crise des euromissiles). L’Union soviétique se met à déployer de plus en plus d’armes de nouvelle génération inquiétant l’avance technologique de l’Ouest. Toutefois, l’arrivée de Reagan (1981-1989) qui annonce « America is back » redonne sa puissance aux Etats-Unis quand il annonce le projet d’un bouclier anti-missile. C’est la Guerre Fraiche de 1975 à 1985.

Incapable de se réformer, ruinée par la course aux armements, l’URSS est en échec politique, économique et sociale. L’arrivée de Gorbatchev au pouvoir en 1985 précipite les évènements. Il instaure donc sa politique de réformes perestroïka (restructuration) et la glasnost (transparence). L'URSS s'ouvre dès cet instant sur le monde et connaît les réalités des pays Occidentaux. C’est la Seconde Détente de 1985 à 1991.

A partir de 1989, les régimes communistes s’effondrent dans toute l’Europe de l’Est ; le rideau de fer tombe en septembre 1989, et le mur de Berlin le 9 novembre. L’URSS est dissoute en décembre. Gorbatchev, à la tête d’un état qui n’existe plus, démissionne de ses fonctions le 25 décembre 1991.

5- Un ordre mondial après 1990 ?

Les Etats-Unis sont désormais la seule superpuissance de la planète. Ils interviennent dans presque tous les conflits qui éclatent en divers points de la planète voulant instaurer un nouvel ordre mondial où l’ONU aurait un rôle de plus en plus important, n’étant plus bloqué par les deux Grands. La fin de la guerre froide avait suscité de grands espoirs, mais le nouvel ordre mondial annoncé est fragile, et un désordre mondial s’est installé avec de nouvelles formes de conflictualité.

L’Amérique affirme sa puissance. Suite à l’éclatement de l’URSS en 1991, les Etats-Unis sont les vainqueurs de la guerre froide. Le 11 septembre 1990, le président Busch donne pour objectif à la politique extérieure américaine l’établissement d’un nouvel ordre mondial. Dans les années 1990, la suprématie des Etats-Unis est incontestée dans plusieurs secteurs. L’Amérique est un pays pionnier dans le domaine militaire. En effet, les Etats-Unis disposent du budget militaire le plus élevé du monde. De plus, l’armée américaine a une capacité d’intervention sur l’ensemble de la planète. Cette superpuissance est aussi incontestée dans le domaine politique. En fait, les valeurs de libéralisme et de démocratie s’imposent comme modèles aux yeux du monde, et les anciennes démocraties populaires abandonnent l’économie socialiste et aspirent à intégrer l’Union Européenne et la sphère d’influence américaine. Les Etats-Unis sont aussi reconnus pour leur économie puisque le dollar est la principale monnaie d’échange internationale, et pour leur culture d’où la diffusion de leur mode de vie, de leur musique…

Paralysée pendant la Guerre Froide, l’ONU semble pouvoir enfin jouer un rôle. Les missions de maintien de la paix se multiplient ; les casques bleus sont présents sur tous les continents. Le droit d’ingérence permet de porter une aide humanitaire aux victimes des guerres civiles. L’ONU s’implique en faveur du développement durable, et de celui d’autres organisations. De plus, elle promeut un droit international en créant les Tribunaux Pénaux Internationaux pour juger les crimes les plus graves. Cette organisation a toutefois du mal à remplir ses missions ; son budget est insuffisant, elle n’a pas d’armée permanente, et les moyens dont elle dispose ne lui permettent pas d’être toujours efficace.

6- Depuis la fin de la guerre froide, de nouvelles

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