L’Asie du sud et de l’est : les enjeux de la croissance
Par Junecooper • 1 Novembre 2018 • 3 133 Mots (13 Pages) • 513 Vues
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- La plus forte croissance économique mondiale.
- Une croissance importante et multiformes
La croissance économique est la variation (positive) de la production des richesses d’un pays (notamment grâce au PIB) calculé en années, trimestres…
En Asie du sud et de l’est la croissance économique est importante et c’est ce qui explique qu’aujourd’hui cette partie du monde crée un tiers de la richesse mondiale, avec une très forte insertion dans les échanges mondiaux puisque l’Asie du S et de E représente un quart de ces échanges.
Cette forte croissance résulte d’un modèle économique original créé au Japon dans les années 50. Il s’agit de mettre à profit une forte mains d’œuvre, des capitaux étrangers pour démarrer cette croissance économique tout d’abord avec des biens a faible valeur ajoutée (demande moins de moyens) en vu de maitriser ces productions avant de passer à d’autre produits plus forts en valeurs ajoutées.
- Importation
- Industrialisation
- Exportation
- Délocalisation
C’est le modèle de développement en vol d’oies sauvage.
Ce modèle se diffuse peu à peu, les dragons puis la Chine, philippines… et profite à la mondialisation qui engendre un fort + de croissance dans ces pays (6% Vietnam, 10% Chine, 8% Inde)
Aujourd’hui la croissance c’est ralenti et pour les pays les plus riches de la zone cette croissance est moindre (2%, limites du modèle).
Cette croissance économique importante à été beaucoup soutenue par les FTN puissantes (frimes qui se sont développée à partir des années 50, à partir des entreprises familiales, souvent incontournable à l’échelle mondiale. (Informatique : Samsung, Sony, Nikon, LG, Lenovo, Acer… Automobile : Toyota, Hymdai, Tata Motors…) ces grands groupes sont également soutenus par leur état et favorisé par les pouvoirs publics qui interviennent dans leur économie notamment pour dynamiser la compétitivité de leurs entreprises.
Ces FTN peuvent compter sur un réseau très important de PME a qui elles vont sous traiter certaines phases de leurs productions et permet donc à ces PME de se spécialiser, ainsi deviennent très compétitive dans leur domaine et donc les firmes deviennent très réactives. Des réseau d’entreprises qui se sont densifiés, étendus et spécifié en jouant sur les atouts de chaque états, résultat les économies de ces parties du monde sont devenue interdépendantes. Par exemple Apple organise le marketing en Californie mais c’est une usine Taiwanaise qui fabrique certains des composants de l’iPhone puis est assemblé en Chine.
Le Japon fournis en général les centres de recherches, les brevets et les pièces qui nécessitent la pus haute technologie. La Corée du Sud et Taiwan fournis les composants spécialisés et la Chine et Indonésie s’occupent de l’assemblage.
Le commerce infrarégional est donc devenu indispensable à la croissance et représente environ 55% du commerce du pays.
Carte p 361
- Des impacts forts sur les territoires
2 p 349
Ces fortes interdépendances poussent au déplacement des activités économiques vers le littoral : c’est la littoralisation. Cette littoralisation s’explique par plusieurs facteurs dont l’arrivée de capitaux étrangers sur les littoraux, le fait également qu’on ait affaire a des économies extraverties (tournées vers l’étranger). En conséquence on trouve en Asie de l’est la façade maritime la plus active au monde avec quasiment les 15 premiers ports mondiaux.
Ces ports représentent des installations gigantesques, qui sont des portes d’entrée et de sorties souvent appelées synapses essentiel pour le territoire et les échanges avec le monde qui sont fortement marqués par la containerisation.
Cette littoralisation conduit a un déséquilibre spatial des territoires avec le Japon (archipel composé de 4 principales péninsules) qui depuis le 20ème siècle est coupé en 2 partie : l’endroit (littoral sud) qui est en contact très important avec le monde (interface principale du Japon avec le reste du monde) avec les principales villes et ports. Et le Japon de l’envers qui est plus montagneux, plus rural et lus replié sur lui même.
Schéma du Japon et de la Chine : organisation du territoire.
Le déséquilibre se retrouve entre les villes et les campagnes puisque le développement est principalement au niveau du secteur secondaire et tertiaire donc les villes bénéficient plus de ce développement. Ces villes du Sud et de l’Est connaissent une croissance considérable de population (+ 40 millions d’urbains par ans). Ce qui pose des soucis considérables tels que la construction de logement, la pollution ou encore la circulation.
Les villes dominent clairement le territoire de ces états en concentrant l’essentiel de la population, de pouvoirs (métropolisation).
A ce déséquilibre ville/campagne s’ajoute des inégalités considérables (faibles dans les pays développés : Japon, Corée du Sud, Taïwan…) comme en Chine et autres états émergents. Et bien sur dans les pays les moins développés de la zone, les inégalités explosent. Ces inégalités sont notamment présentes dans les états peu incérés dans la mondialisation (Népal, Bangladesh, Myanmar…).
- De la croissance au développement durable
[pic 1]
Premier défi compliqué dans cette partie du monde est la dépendance de l’économe mondiale dû aux exportations et à la mondialisation. La crise économique à partir de 2008 entraine un ralentissement immédiat de l’économie de l’Asie du S et E. la solution est de démarrer un marché local, national dans chaque état.
Cette forte croissance se nourrit de matière première (venant du reste du monde) notamment les produits énergétiques (pétrole) ce qui pose des problèmes au niveau du prix d’achat et de potentielle menace.
Les inégalités au sein des populations son très importante malgré la réduction de la pauvreté grâce a la croissance cependant elle n’a pas profité à toutes les couches
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